{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Il y a déjà deux années... Me Aissaoui

La dernière semaine de tous les mois de novembre, sera aussi noire que le «noir». La famille de Me Hadj Tidjani Aïssaoui, disparu vers la fin de novembre 2022, a été meurtrie par la précoce disparition de leur fils et père, à l'âge de 72 ans. Retraité de la magistrature qu'il avait loyalement servie durant près de quarante ans, il enfila l'autre robe noire juste après. C'est donc le juge du siège au tribunal de Bir Mourad Raïs où il avait passé le plus clair de son temps, que nos allons évoquer. Toujours matinal, et enfourchant son «31», le juge Aissaoui était plutôt connu comme l'éternel joyeux bout entrain, qu'il était, à la fin de chaque audience. Et meme en pleine audience, il trouvait un moment de détente générale lorsque les parties en présence perdaient le «nord» ou les «pédales». Un jour il avait en face de lui un inculpé primaire, de vol à l'arraché, qui ne pouvait pas se défendre tant l'évidence était là, à portée de main. C'est alors que le juge revint aux coordonnées du détenu: «Voulez -vous vous présenter devant le tribunal et la nombreuse assistance, et à ce que je constate, une grosse majorité était formée de vos voisins, venus voir leur «héros» dans le pétrin?» L'inculpé répondit au nom de son père, et quitta la barre pour «souffler» aux oreilles du président, le prénom de sa... mère.
-C'est bon, il s'agit donc de Meriem. D. votre maman! » avait presque crié le magistrat qui enchainera tout de go: «Ici, inculpé, nous parlons à haute voix, et c'est la transparence qui prédomine les débats. Cela vous apprendra à voler les gens dans la rue, ne plus voler pour que l'on vous ramène plus à la barre et qu'aucun magistrat ne donnera les coordonnées de votre maman! Après de courts débats, le procureur demandera un emprisonnement ferme de dix-huit mois. Sur le siège, Aissaoui condamna Saber. H. A une peine assortie du sursis, en expliquant à haute voix, qu'il est recommandé au frais, libéré de rentrer vite chez lui, à l'Est du pays, et de ne plus remettre les pieds à Alger... Voilà comment se comportait le juge Tidjani Aissaoui, qu'Allah l'accueille en son vaste Eden. À Allah nous appartenons, à Lui, nous revenons. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours