Oran/accidents de la circulation
L’hécatombe continue
Les trois voitures se sont, en un laps de temps rapide, transformées en décombres.
«Trois décès, tous de sexe masculin âgés de 22 et 32 ans» est le bilan macabre du grave accident de la circulation survenu dans la nuit de jeudi à vendredi, très précisément à 23h. Le drame est survenu à l’intérieur même de la trémie de Millenium située dans le 4e Boulevard périphérique situé dans la commune de Bir El Djir, localité située à l’est immédiat de la wilaya d’Oran. Il porte la signature de la collusion de trois voitures qui a, par ailleurs, fait deux blessés graves, une femme âgée de 22 ans qui s’en est, certes, sortie vivante, mais elle souffre de plusieurs fractures au niveau de la cage thoracique et de plusieurs contusions au niveau de plusieurs parties de son corps. Excès de vitesse, inattention ou encore inconscience et irresponsabilité dans la conduite ? Il s’agit tout simplement d’un accident à huis clos, à l’intérieur dudit tunnel, et dont les séquences et les incidences sont horribles, pour lequel aucune conclusion n’a été tirée étant donné que le drame fait l’objet d’une enquête. Compte tenu de l’ampleur du dégât qui est de visu perceptible, les trois voitures qui se sont, en un laps de temps rapide, transformées en décombres identiques aux résidus d’une bataille acharnée», désormais irrécupérables. Le sang rouge pourpre est également de visu perceptible partout dans l’ensemble des pièces de ces trois voitures qui ont fait l’objet de cette grave collision, ce dernier a vite fait d’attirer l’attention des autres automobilistes parmi lesquels nombreux se sont mis à allumer les feux de détresse, question d’alerter les autres, en plus d’alerter la Protection civile en vue d’une intervention rapide. Armés de leurs gros moyens, humains et matériels, les pompiers arrivent sur les lieux et se mettent en plusieurs groupes d’intervention. Certains ont procédé au jalonnement des lieux, d’autres sont passés à l’action précédée, d’emblée, par l’établissement d’un constat des lieux avant d’adopter un plan d’extraction, quitte à utiliser les moyens les plus technologiques permettant l’ouverture rapide des portières bloquées. Par où commencer ? Les sapeurs- pompiers, ayant pour habitude d’opérer dans de lourdes interventions, se sont retrouvés devant un fait ahurissant : les trois voitures sont totalement écrabouillées et comprimées, leurs vitres ont volé en éclats. Avant de se lancer dans leur besogne, ils ont procédé à la constatation visuelle et dans lesquelles ils sont tombés nez à nez avec trois jeunes hommes qui ont rendu l’âme sur le champ et deux autres blessés bloqués à l’intérieur des voitures transformées, en un laps de temps record, en un tas de ferraille. Loin des clichés cataloguant les fins de semaine, nombreux sont les automobilistes qui se sont regroupés à être allégoriques en soulignant la dangerosité des routes. «La conduite en fin de semaine, de surcroît la nuit, est hautement périlleuse», a fini par dire un conducteur. Il a tenu à souligner que «tout risque d’arriver avant d’avoir droit aux grands bruits du cramponnage et des crépitements des pneus se faisant entendre de loin, ne laissant ainsi aucun doute chez les autres automobilistes, qu’il s’agissait bel et bien d’une collusion aux conséquences très souvent irrémédiables». «La vigilance est de mise», a-t-il préconisé.