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Véhicules de moins de 3 ans

L’horizon se dégage

Le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a annoncé une série de mesures à même de juguler la tension qui mine le marché automobile national, notamment le recours à l’importation des véhicules de moins de trois ans.

Le temps joue en faveur du véhicule de moins de trois ans. En effet, l'importation de ce dernier ne dépend plus que de la publication de textes législatifs et réglementaires devant compléter des dispositions déjà actées dans la loi de finances 2023. Tout plaide en effet en faveur d'une importation imminente du véhicule d'occasion. L'horizon se dégage et offre des perspectives prometteuses pour ce type de véhicules qu'escomptent acquérir les Algériens, après une période de disette en modèles neufs et une flambée inédite des prix des voitures, toutes catégories confondues dans un marché automobile en berne.
«L'importation des véhicules de moins de trois ans sera effective, immédiatement, après l'entrée en vigueur des textes d'application. Ces derniers ont été élaborés en coordination avec les différents secteurs financiers du pays», a récemment fait savoir le Contrôleur général et directeur de la législation, de la réglementation et des régimes douaniers, Adel Habsa.
«L'importation de ces modèles aura lieu dès la publication desdits textes au Journal officiel de la République algérienne Jora.» A-t-il expliqué. Rappelons ici que le chef de l'État Abdelmadjid Tebboune, a annoncé une série de mesures à même de juguler la tension qui mine le marché automobile national, notamment le recours à l'importation des véhicules de moins de trois ans, et ce en parallèle à l'importation des véhicules neufs et à la relance du montage automobile, à condition que ce dernier réponde aux exigences d'une vraie industrie automobile. Adel Habsa a ainsi indiqué que l'importation «du moins de trois ans» était de la promulgation des textes d'application le concernant. «C'est ce texte d'application, un décret exécutif, qui définira les formalités pratiques» liées au dédouanement et au contrôle technique des véhicules de moins de trois ans importés, a-t-il fait savoir. Selon le même responsable de sensibles avantages fiscaux et douaniers accompagneront l'importation de ces véhicules. Les avantages douaniers prévus sont un abattement des taxes et droits de douanes à hauteur de 80% pour les véhicules électriques, 50% pour les véhicules essence ou hybrides n'excédant pas les 1800 cm3 et 20% pour ceux de la même catégorie de plus de 1800 cm3. Pour rappel, l'article 66 de la LF 2023 autorise l'importation de véhicules de moins de 3 ans d'âge, dotés d'une motorisation électrique, essence ou hybride (essence électrique).
Rappelons enfin, et concernant les véhicules neufs montés en Algérie, que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, à la faveur de la toute récente visite de la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, à Alger, que les véhicules de la marque italienne Fiat, filiale du groupe Stellantis, seront produits et commercialisés dès mars prochain en Algérie. Tebboune a précisé que même les véhicules électriques seront produits et commercialisés en mars prochain.
«Le constructeur Fiat commence à ouvrir ses ateliers et la production de véhicules débutera très prochainement, en mars, de même que la commercialisation de véhicules de la marque italienne, y compris électriques», a-t-il déclaré. L'Algérie a d'ailleurs déjà lancé le chantier d'installation des bornes électriques en prévision de l'arrivée des véhicules électriques sur les routes du pays. Un chantier principalement confié à Naftal.
L'Algérie, dans sa stratégie de développement durable, installera près de 1000 bornes de recharge pour véhicules électriques, d'ici 2024. Celles-ci seront installées à travers les 58 wilayas du pays.

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