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Barrages de Sidi Khelifa et Tizi N’Tleta

La pénurie en eau potable était évitable

Inscrit au début des années 80, le barrage de Souk N’Tleta n’a pas encore vu le jour.

Deux barrages qui auraient pu éviter à la wilaya de Tizi Ouzou et à bon nombre d'autres, de souffrir du manque d'eau engendré suite à la sécheresse. Deux barrages qui auraient pu éviter la pression sur le seul barrage de Taksebt qui est, à présent, à sec ou presque. Le projet de réalisation du barrage de Sidi Khelifa, à Azeffoun, a été ressuscité en 2018, lorsque le chantier a été attribué à l'ex-Etrhb et à l'entreprise turque Gunzayin. Pour sa part, le projet de réalisation du barrage de Souk N'Tleta, à Tadmaït, est une longue histoire, très longue même. Jusqu'à présent, ces deux infrastructures se débattent dans des retards qui ont abouti à la crise que connaît aujourd'hui la wilaya de Tizi Ouzou en matière d'eau.
Pour rappel, le barrage de Sidi Khelifa, d'une capacité de 24 millions de mètres cubes, qui se trouve en chantier à Azeffoun, a vu les travaux de sa réalisation fixés à 40 mois pour une enveloppe financière estimée à 8,7 milliards de dinars. Cet ouvrage devait assurer de l'eau pour l'irrigation et la consommation pour les populations des communes du littoral ainsi que d'autres situées dans le versant nord et nord-est. Mais hélas, jusqu'à hier, les populations de cette région continuaient de souffrir de la soif. Pour sa part, le barrage de Souk N'Tleta a une très longue histoire. Inscrit au début des années 80, mais, 40 années plus tard, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, le projet n'a pas encore le jour.
Doté d'une hauteur de 95 m pour une capacité de stockage de 90 millions de m3 d'eau d'irrigation et d'eau potable, le barrage est situé sur le lit de l'oued Bougdoura, dans la commune de Tadmaït et alimentera, une fois réceptionné, plusieurs communes de la wilaya, à l'instar des communes du côté sud comme Aït Yahia Moussa, M'kira, Tizi Gheniff, où la population souffre toujours d'un très grand manque en eau potable.
En fait, les retards accusés par ces deux infrastructures ne sont pas les seules et uniques causes de ce déficit en eau. Les communes souffrent des effets de la sécheresse parce que, aussi, le réseau est vétuste. Le constat est tellement désolant que même les services concernés reconnaissaient, depuis longtemps, que le volume physique des pertes en eau est évalué à plus de 40%. Ce qui signifie que la moitié de l'eau pompée, depuis longtemps, s'en va vers les rivières et non vers les robinets. Ces pertes, causées notamment par les fuites qui ne sont, dans la plupart du temps, réparées que des jours plus tard, font que les capacités du barrage et des forages sont épuisées à une vitesse anormale. Ce qui a engendré le manque d'eau qui pénalise actuellement les populations. Comme quoi, la sécheresse n'est pas totalement la raison mais plutôt un facteur qui révèle au grand jour une mauvaise gestion qui dure depuis bien longtemps.

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