Le grand nettoyage a commencé à la cour d’Alger
Sitôt rentré d’un congé plus que mérité, le nouveau et jeune procureur général près la cour d’Alger, Lotfi Boudjemaà, a, en étroite collaboration avec la rugueuse et dynamique présidente de la cour, Dounia -zed Guellati-Rouaïnia, et les services de sécurité affectés à la géante bâtisse, aménagée en pleine «Esplanade Emiliano Zapata» du Ruisseau-Kouba (Alger), entamé l’opération «maison propre» au sens noble du terme, car, les autorités judiciaires ont constaté ces dernières années, un flagrant laisser aller inopportun, pour l’aura et l’honneur de la justice, que les Algérois et le peuple ne peuvent souffrir depuis très longtemps., et depuis exactement, l’année 2015, date du «renvoi de la sphère judiciaire» de Belgacem Zeghmati, procureur général de l’époque, qui avait débuté l’opération «propreté» des lieux, en 2007, par la «punition et la mutation tous azimuts» d’une quarantaine de greffiers soupçonnés, de maléfiques jeux dangereux, notamment au niveau de l’immense et spacieux, guichet unique.
Depuis, un défilé de circonstance de six procureurs généraux, en neuf ans, n’a rien apporté à la 1ère cour de justice du pays, et même du Maghreb ! Le ministre lui-même, fils de la magistrature avait, en son temps, tiré la sonnette d’alarme, rien n’y fit. Les magistrats avaient peur de perdre plusieurs postes à Alger, et les greffiers passaient leurs temps à taper sur une porte «blindée» pour des augmentations et promotions méritées, autant que le paramédical, que les enseignants et même que les services de sécurité.
Entre-temps, les parasites ont réussi à s’infiltrer au milieu de bâtisses qui grouillaient de monde, venu retirer le document nécessaire à leurs carrières. Il faut dire que cette situation a perduré au moment de la magnifique percée, en 2013, de la modernisation. Mais comme dans ce pays, les anti-progrès, les anti-joies, les anti – tout, ont pignon sur rue, et alors, nous vous laissons le soin de deviner ce qui arriva à la cour d’Alger – cour et tribunaux—Des trafiquants de tous bords avaient installé des «intermédiaires-cravatés» pour assouvir leur gain du fric mal gagné, aux dépens de la magistrature.
Et ces opérations ne pouvaient avancer sans un soutien «local» et une couverture de certains responsables au niveau de la cour du «ruisseau» même. Il reste entendu que ces néfastes actes déstabilisant à long terme, car, les facilités avec lesquelles, ces «bandits en papillons, costards dernier cri, évoluent, ne peuvent qu’être bien protégés, par des responsables bien implantés de la porte d’entrée, en passant par les ascenseurs, et les huit étages du bâtiment, super bien protégés, et pour cause. Probablement averti par des responsables «algériens», jaloux de l’aura de leur pays, le nouveau procureur général de la cour d’Alger, a débuté son opération, sans tambour, ni trompette, afin que les «baznassia» soient désormais, sûrs, que leurs commerces ont pris fin. Quand on pense qu’il y a moins d’un trimestre, des magistrats vidaient en plein parking, de la cour, les coffres de leurs voitures.
Cette manière de faire se faisait, sous le regard intéressé, et la bave luisant au niveau des lèvres des «accompagnateurs», qui se chargent d’»aider» les magistrats, au transport des valises contenant les dossiers des prévenus.
Ainsi, prendra (peut-être) fin, la plus grossière et «enrichissante» entourloupe montée aux dépens d’une justice, honnie de tous ! À côté, le ministre de la Justice, gardes des Sceaux, doit certainement, suivre cette opération, qui s’étendra à toutes les juridictions du pays.