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Inquiétante hausse des cas de contaminations au covid-19

Les experts tirent la sonnette d’alarme

Sensibilisation à la vaccination, recours à la 3e dose et instauration du pass sanitaire sont préconisés pour atténuer les effets de la 4e vague.

Même si la courbe épidémique actuelle est encore loin d'être comparable à celle des pays européens, la 4e vague de la Covid-19 est très redoutée. La situation n'est pas critique, mais l'évolution des contaminations n'est pas rassurante, alertent les spécialistes, redoutant une aggravation de la situation. «Les consultations sont en hausse, le nombre de personnes hospitalisées dépasse la trentaine. Nous avons 7 cas graves», témoigne un médecin au service des urgences Covid-19 au sein du CHU Mustapha Pacha.
La sensibilisation à la vaccination, le recours à la 3e dose et l'instauration du pass sanitaire sont préconisés par les experts pour atténuer les effets de la 4e vague. Ces propositions ressemblent à un appel lancé aux autorités pour anticiper les effets redoutés de la 4e vague en Algérie. «Nous assistons à un rebond des contaminations qui nécessite la mise en place d'une nouvelle stratégie de lutte», préconise le docteur Bekkat Berkani, président du Conseil de l'ordre des médecins. Plus explicite, il dira qu'«il faut mettre le paquet sur l'anticipation des événements pour avoir une longueur d'avance sur le virus qui continue sa progression».
Les chiffres communiqués ne reflètent pas la réalité avec exactitude, insiste le docteur Bekkat, affirmant que «les citoyens ayant fait des Covid-19 légers (ceux ayant présenté des symptômes légers, ont développé une certaine immunité». Cette dernière, a-t-il poursuivi, «s'ajoute à celle procurée par le vaccin» Le docteur Bekkat affirme que «même si les vaccinés contractent la Covid-19, les bilans attestent que ces sujets ne développent pas de formes graves de la maladie. En plus de cette résistance obtenue par le vaccin et le virus, le climat aggrave la situation. «Les citoyens ferment portes et fenêtres parce qu'il fait froid, et on oublie que cela aide à la circulation du virus respiratoire», affirme le président du Conseil de l'ordre des médecins. Il estimera qu'il est temps de mettre en place les moyens humains et matériels pour se tenir prêt en cas d'une éventuelle forte flambée de la courbe épidémique.

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