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La production des smartphones à l'arrêt

Les filières criminelles prospèrent

Dans tous les cas, la rareté de l'offre aura fait que le portable rejoigne les plaques tournantes de la contrebande en Algérie.

Alors que l'industrie des smartphones et autres terminaux mobiles est en panne sèche, les filières de la contrebande carburent aux frontières. Elles tombent néanmoins souvent dans les mailles des douaniers et autres corps de sécurité qui veillent au grain. Les services des douanes viennent, en effet, de procéder à la saisie de 880 unités de pièces et d'accessoires de téléphones portables à El-Oued, selon les informations communiquées par la direction générale des douanes (DGD). «Dans le cadre de l'intensification de l'activité conjointe sur terrain des brigades opérationnelles des douanes en coordination avec les corps sécuritaires en vue de lutter contre les différentes formes de fraude et de contrebande, les agents de la brigade mobile des douanes relevant des services de l'Inspection divisionnaire des douanes d'El-Oued (direction régionale des douanes de Ouargla), ont saisi, lors d'une opération conjointe de contrôle sur terrain avec les éléments de l'ANP, une quantité de 880 unités de pièces et d'accessoires de téléphones portables, dissimulées dans un véhicule portant l'immatriculation d'un pays étranger, ainsi que d'autres produits utilisés pour dissimuler la fraude, dont des produits de consommation subventionnés», fait savoir le communiqué des services des douanes qui précise que d'autres produits prisés par les contrebandiers ont également été saisis, dont des produits laitiers et textiles... Notons que les téléphones portables qui sont au coeur de ce trafic sont souvent utilisés par les trafiquants comme des produits servant de paravent au convoyage de produits psychotropes et autres drogues.
Les tentatives d'acheminement de ces substance illicites étant toutefois mises en échec par les hommes en uniforme qui les cueillent aux postes de contrôles routiers.
Les enjeux de ces trafics, incluant, désormais, les téléphones portables, demeurent colossaux. Ils ont pour théâtre le tracé frontalier d'El Oued, notamment avec la Libye, lequel favorise une activité criminelle entretenue par les contrebandiers, conscients qu'ils sont des enjeux colossaux que charrie ce commerce illicite. La wilaya d'El-Oued n'est toutefois pas la seule concernée par ce phénomène inédit. En effet, l'introduction frauduleuse des smartphones sur le territoire national a été particulièrement soutenue au cours des mois succédant à la crise sanitaire, à la faveur de l'ouverture des frontières et du transport maritime.
Ainsi, au port d'Oran, les éléments de la police des frontières a récemment mis la main sur des quantités impressionnantes de téléphones mobiles de grande marque, que des passagers ont tenté d'introduire frauduleusement sur le sol algérien. Les quantités saisies se sont chiffrées en milliers d'unités. Notons que ce trafic concerne également la pièce de rechange des téléphones portables. Les utilisateurs qui détiennent des smartphones produits, dès 2017 en Algérie, constatent à leurs dépens, doit-on le rappeler, la rareté des pièces nécessaires à la réparation de leurs mobiles respectifs, la production de ces terminaux mobiles sur le sol algérien n'étant plus qu'un lointain souvenir. Dans tous les cas, la rareté de l'offre aura fait que le portable rejoigne les plaques tournantes de la contrebande en Algérie.

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