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Les mariages, les circoncisions, les fêtes familiales …reviennent

Les klaxons de la «guérison»

L’union maritale reste, toutefois, «dure» à assumer matériellement parlant.

Timidement, certes, les cortèges nuptiaux ont réapparu après une longue période frappée par la pandémie de la Covid-19 mais aussi, rappelez-nous, les nombreux mois de la décennie noire qui avaient fortement ombragé la vie citoyenne de tous les jours. Ces cortèges se sont, en effet, signalés ici et là dans la capitale tout comme dans d'autres agglomérations urbaines d'importance et celles de moindre dimension.
Leurs klaxons ont brisé le silence de la peur pour égayer un tant soit peu les artères de la capitale plongées dans le repli de soi sans se vêtir de la toge du printemps qui a eu aussi de la peine pour sortir de sa mue.
Les salles des fêtes reprennent de plus belle leurs activités et il est aujourd'hui, déjà, à l'approche de l'été, plutôt pénible de réserver une salle à sa convenance au regard de l' éloignement du domicile du futur époux ou, à la rigueur, de celui des parents du futur couple. En effet, il y a un certain «retard» à rattraper pour les jeunes futurs époux pressés de convoler en justes noces après de longs reports de date et autres aléas relatifs à la vie chère qu'une forte inflation, et non des moindres, a aggravée.
À tout cela s'ajoute, et ce n'est un secret pour personne, la question du logement qui continue à freiner ces unions au grand dam des intéressés eux-mêmes ou de leurs géniteurs qui espèrent voir leurs enfants «rangés».
En effet, la plupart des futurs couples, modestement parlant, ne veulent en aucun cas loger avec leurs familles déjà à l'étroit dans de minuscules logements ne permettant en aucun cas la moindre «intimité maritale».
Les jeunes filles devenues «vieilles filles» (ou «aâgrates»), sont légion à tel point qu'elles acceptent d'être mariées à des hommes beaucoup plus âgés qu'elles, divorcés ou parfois même de vivre avec une autre épouse, comme le permet la religion, tout cela pour échapper aux quolibets du voisinage qui les pourchasse tout le long de leur vie passée.
Il faut dire aussi, que nombre de filles attendent le «prince charmant» ou ne veulent pas vivre avec un homme sans emploi, ni instruction ou métier. Pour elles il ne s'agit pas d'être «casées». Il y va de leur vie future, de leurs enfants à venir, de leurs lendemains que chacune d'elles voit avec le regard d'une jeune fille «rêveuse» et confiante en l'avenir, fusse-t-il sans promesse aucune.
Chez les «garçons», le rêve «hollywoodien» prévaut toujours et les rend plus «patients», car, ne dit-on pas chez-nous «un homme est un homme», pourvu qu'il subvienne aux «besoins» de sa famille...
Mais est-ce suffisant pour construire un foyer à l'abri de toute mansuétude, un foyer où naîtront des petits enfants, de l'espoir, de la joie, de l'amour...? 

De Quoi j'me Mêle

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