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Relogement de familles à Béjaïa

Les recasés de Saket s’inquiètent

Ces 45 familles recasées au niveau du camp de toile de Saket s’inquiètent du retard qu’accusent les autorités pour les reloger dans leurs nouveaux appartements.

Les 45 familles, recasées au camp de toile de Saket par l'APC de Béjaïa, depuis 10 ans s'impatientent de rejoindre leurs appartements à Ighzar Ouzarif. Hier, ils ont tenté de se rassembler devant le siège de la wilaya pour réclamer leur relogement en urgence dans les logements sociaux.
Ayant été recensées dans un premier temps, ces familles avaient pris part au tirage au sort pour la désignation de leurs futurs logements. Elles ont ensuite accompli les formalités nécessaires dont le paiement des redevances à l'office de promotion et de gestion immobilière de Béjaïa. Depuis, c'est le silence radio, ponctué par des rumeurs des plus affolantes, les mettant dans un état d'inquiétude qui a fini par les sortir dans la rue. Hier, ces familles ont voulu manifester leur mécontentement devant le siège de la wilaya et en savoir un peu plus sur leurs cas.
Alors que d'autres familles qui vivent dans des situations similaires ont été déjà relogées, celles de Saket attendent toujours. Une attente qui se fait longue.
Faute de nombre, leur action a été ajournée. «Nous voulons être relogées dans des logements sociaux décents. Nous avons été recensées et tirées au sort pour la désignation de nos appartements, mais nous sommes toujours à Saket à vivre dans les conditions inhumaines depuis huit longues années dans ce centre de vacances communal, dépourvu de toutes commodités», fait observer une des participantes à la tentative de rassemblement devant le portail de siège de la wilaya de Béjaïa. «Notre joie a été de courte durée, puisque nous sommes toujours là dans les pièces ne dépassant pas les 3 m² et dépourvues de toutes les commodités et dans un climat d'insécurité», renchérit un autre comme pour exprimer son désarroi devant cette hésitation «incompréhensible» des autorités.
Les autorités continuent à patauger dans l'opération de relogement des familles du plateau Amimoun où de nombreux problèmes continuent à se poser, dont celui du refus de déménager affiché par certains résidants propriétaires pour des raisons liées à la procédure de relogement. L'exemple de deux frères qui occupent un seul appartement appelé à être démoli. L'un retenu pour le relogement et l'autre écarté pour avoir bénéficié d'un logement Aadl.
Ce dernier refuse de quitter les lieux, évoquant comme argument «n'avoir pas où aller». D'autres sont des propriétaires qui ont loué leurs logements.
Au cours du recensement, seuls les locataires ont été retenus sur les listes des familles à reloger. Bref, un imbroglio inextricable, qui retarde le relogement des familles de Saket où il n'y a pourtant aucune résistance ou opposition. C'est ce que réclamaient, hier, les familles recasées à Saket pour en finir avec ces nuits glaciales en bord de mer.

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