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Quatre juridictions au trot

La semaine dernière, l’envie de rendre visite à trois tribunaux, et une cour, et quelle cour, géographiquement bien situés les uns des autres. D’abord, commençons par la plus éloignée par le kilométrage, et très proche de la capitale. Médéa est ainsi la cour la plus proche grâce à son tissu routier (de Mouzaïa à Médéa – cour de justice) on met pratiquement vingt-cinq minutes. Arrivés à la cour, vous êtes frappés par l’exemplaire ordre qui règne. Zouheir Talbi, le bon vieux procureur général veille ai grain. Alors que de Aïn El Kerma à Boufarik, on met beaucoup plus de temps, pour un kilométrage insignifiant. L’infernale circulation automobile y est pour beaucoup. Quant à Alger, cette immense cour qui devrait être coupée en deux, Alger –Est et Alger –Ouest, connaît de très gros problèmes de mouvement. Imaginez – vous que pour aller du tribunal de Cheraga qu’on compte rattacher à la cour d’Alger, à Rouiba, c’est l’enfer, ou bien il faut pour tous les justiciables, avocats, magistrats, sortir à cinq heures du matin ! «À défaut, on perd la journée, plus qu’armés d’une patience d’ «Ayoub», afin de joindre les deux bouts de la cour d’Alger ! «Au retour, n’en parlons pas ! C’est très pénible et atroce à la fois, comme tronçon ! Une fois dans la ville des Oranges, on y est bien. La confection du tribunal, une fois arrivés de face, nous avons la nette impression, de voir une cour. Et dans les faits, c’est presque fait. ÀA Bir Mourad Raïs, la paire de chefs du tribunal, s’en tire tant bien que mal. Me Moncef-Ryad Smati attendait patiemment que Mounir Ayed, le juge, reprenne l’audience. Quant à Me Alla-Eddine Rezki, l’élégant conseil d’Hussein-Dey (Alger), il s’apprêtait à rejoindre le tribunal d’Hussein – Dey où l’attendait une sensible affaire. Avec des renforts de choix, comme par exemple, la mutation du jeune juge d’instruction d’Hussein-Dey (cour d’Alger), en l’occurrence Rabah Fékir, à Bir Mourad Raïs, peut faire avancer cette juridiction qui a vu mercredi, la visite impromptue des inspecteurs du ministère de la Justice, dont nous ne voyons pas l’intérêt, puisque le siège du ministère, se trouve à une demi-heure près. Mais Alger n’étant pas toute l’Algérie, les visites sont à effectuer plutôt du côté des cours de Tébessa, Mascara, Batna, Ghardaïa, Frenda, Ouargla, Guelma, Relizane, Sétif, Sidi-Bel Abbés, Souk-Ahras, Miliana, et autres Mila, car les plaintes et les complaintes émanant de ces localités sont effrayantes ! La justice est l’affaire de tous. Mais c’est aussi l’affaire des chefs de cours. En effet, depuis un certain temps, Boufarik a son tribunal «criminel», ou en quelque sorte, celui de la 1ère instance. Le duo Amel Kara-Hadj Med Lamari, ont tous les jours de la semaine, symphonie à mettre en place grâce à un personnel, certes insuffisant, mais efficace et volontaire, une démarche de tous les personnels afin de monter une «justice» acceptable par tous. La présidente du tribunal et le procureur sont sur le qui-vive, et gare aux traîne-la- patte !

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