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Epic communal de Béjaïa

Une histoire rocambolesque

La commune de Béjaïa serait, aux dernières nouvelles, condamnée à verser près de 3,6 millions de dinars en guise de dédommagement au candidat annoncé en 2021, recruté comme directeur général de cet établissemnt.

Cet Etablissement public industriel et commercial pour la gestion des déchets ménagers serait-il l'arlésienne de la commune de Béjaïa? La question est légitime, au regard de l'historique de cet organisme qui a défrayé la chronique durant les quatre dernières années. Faut-il rappeler en effet, l'épisode de l'Epic de la wilaya Béjaïa-Net qui, en 2018, avait tenu toute la population en haleine. Une opération ayant fait grand bruit avec l'arrivée d'une flotte de 24 camions et engins de collecte d'ordures, stationnés dans un parc de la commune avant d'être renvoyés, en toute discrétion au fournisseur quelques jours après.
Un retour à l'envoyeur faisant suite à la décision définitive du ministère des Finances remettant en cause la régularité de la subvention de 700 millions de dinars allouée à la commune. En guise de substitution, un Epic a été créé suite à une délibération de l'Assemblée populaire communale à la fin de la même année avec une première dotation de 320 millions de dinars et confirmé par un arrêté de la wilaya daté de mars 2020.
Un Epic dénommé Béjaia-Provert chargé également de la gestion des espaces verts, dont le démarrage était annoncé, tambour battant, pour le mois de juin 2021.Une rallonge supplémentaire de 50 millions de dinars a été allouée, portant le budget total de l'EPIC à 370 millions de dinars. Des promesses dont il ne subsisterait que le préjudice du contentieux administratif, conséquence de l'opération de recrutement non aboutie. Devant la dégradation continue de l'hygiène de la ville, ce dossier de l'Epic aurait été exhumé dernièrement, sur instruction du chef de l'exécutif. Un cadre de l'A.P.C. a été désigné au poste de directeur général. Aujourd'hui, malgré toutes ces enveloppes financières, l'Epic tant attendu par la population ne démarre toujours pas. Une énigme suscitant de nombreuses questions et laisse la voie ouverte à toutes sortes de supputations. L'opinion publique est en droit de s'interroger sur les raisons de ce nouveau blocage. Y aurait-il des lobbys agissant derrière le rideau afin d'entraver la concrétisation de ce projet d'utilité publique? L'enveloppe budgétaire de près de 300 millions de dinars, allouée annuellement pour la collecte privée serait-elle le véritable enjeu? Y aurait-il encore une anomalie dans les modalités d'octroi de la subvention, par la collectivité locale? Pourquoi un Epic peut-il être opérationnel dans d'autres wilayas et pas à Béjaia? Et enfin, qu'en est-il de l'avenir du centre d'enfouissement technique (CET) de Sidi Boudrahem fermé depuis plus de trois ans et qui a cependant englouti de lourds investissements dont près de 200 millions de dinars rien que pour la station de traitement de lixiviat? Une problématique de gestion des déchets ménagers dont le «gisement» a évolué aux plans quantitatif et spatial, avec la situation induite par le nouveau grand pôle urbain d'Ighzer Ouzarif, qui exigerait des solutions alternatives pérennes. 

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