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Élimination du CRB et de l'ES en LDC

Les clubs algériens ne font pas le poids

Avec l'élimination de l'ES Sétif au stade des demi-finales de la Champions League africaine, les clubs sortent, une saison de plus, les mains vides.

Depuis le 1er novembre 2014, date de la consécration de l'ES Sétif, qui s'est offert la 50e édition de la Ligue des Champions africaine, aucun autre club algérien ne lui a emboîté le pas. Ironie du sort, c'est justement l'ESS qui a raté, samedi dernier, l'opportunité de se qualifier en finale de cette prestigieuse compétition face au Ahly du Caire. L'équipe algérienne s'est fait éliminer après son match nul à domicile
(2-2) en demi-finale retour au stade du 5-Juillet. Au match aller, les Sétifiens s'étaient inclinés sur (0-4). En finale, prévue le 30 mai à Casablanca (Maroc), Al-Ahly SC, double tenant du trophée, sera opposé au WA Casablanca, qui a éliminé la formation angolaise de Petro Atletico. Le constat est, donc, là, implacable. Cela fait exactement 8 ans qu'aucune formation algérienne n'a pu remporter ce Trophée. Il est vrai qu'en matière de jeu, les Algériens font le poids, mais leur plus grand défaut est d'être bien inefficaces sur le plan offensif. Ceci n'est qu'une des causes de cette incapacité des clubs algériens à se hisser sur le toit de l'Afrique depuis presque une décennie. Des autres causes, il y a lieu de noter la très mauvaise gestion des responsables de nos différents clubs. S'il est vrai que sur le plan financier tous les clubs algériens souffrent du manque de ce nerf de la guerre, il faut bien qu'un jour, ces mêmes responsables prennent réellement leurs responsabilités pour trouver l'argent qu'il faut et surtout avoir un «projet ambitieux» pour leur club. Bien évidemment, pour ce faire, il faudrait un plan de travail, une étude sur les objectifs à atteindre et la manière avec laquelle on se permettrait de les réaliser. Et la première des choses est de trouver cet argent. Là, le sponsoring est d'une importance capitale. Et pour trouver des sponsors il faut les chercher ou les inciter à investir dans son club. D'autre part, il y a le volet «technique» qui est tout aussi important. Et là, le constat est toujours implacable. Nos gestionnaires changent de staff technique comme ils changent de chemise. Ils créent, ainsi, une instabilité, non pas chronique, mais qui perdure surtout, car ils manquent véritablement de vision à court, moyen et surtout long terme. Il est bien loin le temps des gestionnaires comme Abdelkader Drif au MCA, Benkaci à la JSK et Allik à l'USMA pour ne citer que ces clubs qui représentaient dignement le football algérien dans ses compétitions continentales. Quant à l'ES Sétif, le dernier en date n'est autre que le président Abdelhakim Serrar, qui est en fonction actuellement, et qui, à la fin de sa carrière de joueur, avait entamé une reconversion en tant que dirigeant et occupe le siège de président de l'ESS. Sous sa présidence, les Aigles noirs remportent 8 trophées en trois ans et atteignent la finale de la coupe de la Confédération en 2009. Et depuis 2014, aucun trophée africain pour ce club qui, soit dit en passant, avait, tout de même des effectifs vraiment capables de réaliser ce genre d'objectif. Mais, une fois de plus, à cause de la mauvaise gestion des dirigeants, ce prestigieux et historique club des Haut-Plateaux peine à se hisser en finale d'une compétition continentale depuis huit années...

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