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Après la démission de son ministre de la Justice, le Brésil s’enfonce dans la crise

Figure de la lutte anticorruption, le très populaire ministre Sergio Moro a claqué la porte du gouvernement le 24 avril, en réaction au limogeage du directeur général de la Police fédérale par le président brésilien. L’ancien juge accuse Jair Bolsonaro d’“ingérence politique”. Huit jours après le limogeage du ministre brésilien de la Santé par Jair Bolsonaro, c’est un autre pilier du gouvernement qui quitte le navire, cette fois-ci de son plein gré – ou presque. Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique Sergio Moro a annoncé sa démission lors d’une conférence de presse, vendredi 24 avril, après des mois de tensions avec le chef de l’État. Il a notamment regretté que la promesse de “carte blanche” que Jair Bolsonaro lui avait faite à son entrée au gouvernement ait été “violée”. L’ancien magistrat, figure de proue de l’enquête anticorruption Lava-Jato (“lavage express”), qui avait débouché sur l’incarcération de plusieurs personnalités économiques et politiques, dont l’ancien président de gauche Lula, a justifié son départ par l’“ingérence politique” de Jair Bolsonaro dans les affaires de la Police fédérale.

Des enquêtes contre les fils de Bolsonaro

Il réagissait ainsi au renvoi par le président brésilien du directeur général de l’institution, homme de confiance du ministre. Dans son allocution, Sergio Moro a affirmé que Jair Bolsonaro, “depuis l’année dernière”, demandait à le remplacer par quelqu’un “qu’il pourrait appeler pour récolter des informations” sur des enquêtes, pour lesquelles le chef de l’État lui avait déjà fait part de ses “inquiétudes”. Les affaires en question pourraient concerner l’entourage de Jair Bolsonaro, dont ses propres fils, rapporte El Pais Brésil. “Dans les coulisses de Brasilia”, la sortie du directeur de la Police fédérale “est mise sur le compte de l’ouverture d’une enquête sur l’organisation des manifestations favorables à la dictature militaire”, dimanche 19 avril, “et appuyées par le président”, indique la publication, ajoutant que l’exécutif craint que les noms d’organisateurs proches du chef de l’État ne soient dévoilés.

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