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Barrage sur le Nil bleu : début lundi d’un nouveau cycle de négociations

 L’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte reprendront lundi les négociations sur le barrage de la Renaissance sous l’égide de l'Union africaine, a annoncé le ministre soudanais de l'Irrigation et des Ressources hydrauliques Yasser Abbas. Une nouvelle réunion sous l'égide de l'UA consacrée au méga-barrage construit sur le Nil bleu par l’Ethiopie aura lieu le 3 août, a annoncé le ministre soudanais.

La réunion qui doit regrouper sous la présidence sud-africaine des représentants des trois pays sera "consacrée aux questions en suspens", a indiqué Yasser Abbas.

L'Egypte et le Soudan, situés en aval, veulent un accord global sur le barrage - et notamment la manière dont il est géré - mais l'Ethiopie y est réticente. L'Egypte invoque également "un droit historique" sur le fleuve garanti par des traités conclus en 1929 et 1959. Mais l'Ethiopie s'appuie sur un traité signé en 2010 et boycotté par l'Egypte et le Soudan autorisant des projets d'irrigation et de barrages sur le fleuve. Le dernier cycle, accueilli à Pretoria par le président sud-africain Cyril Ramaphosa à la tête de l'UA, a peu abouti, tout comme les cycles précédents.

Lors d'un mini-sommet africain qui s’est tenu mercredi, 21 juillet, les pays impliqués dans le différend (Ethiopie, Egypte et Soudan) sont parvenus à formuler un projet d’accord "contraignant", en d’autres termes "une proposition de compromis sur le volet juridique et technique" lié à l’exploitation et le remplissage du méga-barrage construit en amont du Nil et le partage des eaux du fleuve, source de fortes tensions entre les trois pays.

En conséquence, l'Egypte, l'Ethiopie et le Soudan se sont entendus pour tenir de nouvelles discussions "techniques" sur la mobilisation du barrage en vue d'un "accord global". Le Grand barrage de la Renaissance (Gerd), construit par l’Ethiopie sur le Nil Bleu - qui rejoint au Soudan le Nil Blanc pour former le Nil- est appelé à devenir la plus grande installation hydroélectrique d’Afrique.

L’Ethiopie qui a annoncé l'achèvement de la première étape de remplissage du réservoir, juge le Gerd essentiel pour son développement économique. Le Soudan et l'Egypte s'inquiètent des conséquences du Gerd sur le débit du fleuve, notamment en cas de sécheresse. Le projet de barrage Renaissance sur le Nil Bleu a provoqué des tensions dans la région du bassin du Nil depuis que l'Ethiopie a commencé à le construire en 2011. 

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