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La résolution du Parlement européen est des plus insidieuses et des plus pernicieuses

La résolution du Parlement européen sur les droits de l’Homme en Algérie, adoptée le 25 novembre dernier, est une résolution "des plus insidieuses et des plus pernicieuses", et relève plus du "tract d’agitprop" que d'une déclaration politique, a indiqué le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali.

"Une résolution du Parlement européen des plus insidieuses et des plus pernicieuses, à tel point qu’elle relève plus du tract d’agitprop que d’une déclaration politique d’une instance de cette envergure", a dit M. Djillali à propos de cette résolution dans une longue contribution publiée mardi dans le quotidien francophone "Le Soir d’Algérie".

Affirmant que cette résolution "prend l’allure d’un casus belli", il a condamné le fait que les députés européens, sous le prétexte de défense des droits de l'Homme, "s’attaquent aux nombreuses +tares+ du régime algérien et lui dictent, de facto, sa feuille de route, se substituant ainsi à la souveraineté des Algériens".

Soulignant, par ailleurs, qu’un accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) est "censé formaliser un cadre de coopération dans le respect des deux parties et non pas dans l’objectif de formaliser une allégeance ou une subordination d’une partie à l’autre", le président de Jil Jadid s’est insurgé contre les députés européens qui considèrent l’Algérie comme "une dictature infréquentable, une voyoucratie, à qui il faut donner une bonne leçon de démocratie et lui apprendre à se comporter comme un pays civilisé".

"Les conditions de changement sont là. La situation est mûre. Il faut y croire, et surtout arrêter d’hystériser les esprits et flatter les lignes de fracture potentielle dans la société, ce que le Parlement européen vient de faire allègrement et sans scrupules", a-t-il indiqué.

"L’Algérie n’a pas besoin que le Parlement européen lui désigne ses hommes et ses femmes politiques qui doivent représenter son peuple. L’Algérie a besoin de partenaires politiques, de voisins et d’amis, qui la respectent. Sinon, l’Algérie est en droit de ne pas les respecter", a conclu M. Djilali.

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