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La réunion des six chefs historiques, un tournant «décisif» dans la lutte du peuple pour sa liberté

La réunion des six chefs historiques était un tournant "décisif" dans la lutte du peuple algérien qui aspirait à la liberté et le recouvrement de souveraineté nationale, a affirmé, samedi à Alger, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga.

Le ministre a rappelé, dans son allocution lors d'une conférence animée à l'occasion du 67e anniversaire de la réunion des six chefs historiques, le 23 octobre 1954, l'importance de cette réunion "décisive" dans la lutte du peuple algérien qui aspirait à la liberté et au recouvrement de sa souveraineté.

"Un groupe de vaillants Moudjahidine avait mis au point les dernières arrangements avant le déclenchement de la Révolution le 1er novembre 1954 à laquelle le peuple a adhéré en quête de liberté", a rappelé M. Rebiga qui a mis en avant le rôle majeur de la Glorieuse guerre de libération dans la libération des peuples du joug colonial sous toutes ses formes.

Par ailleurs, le ministre a évoqué les préparatifs pour la célébration du 67e anniversaire de la Révolution qui sera placée sous le haut patronage du  Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Un programme riche a été arrêté à cette occasion prévoyant "de nombreuses activités scientifiques, culturelles et sportives devant être organisées par l'ensemble des institutions et des secteurs sous la supervision de la commission nationale et les commissions de wilayas pour la préparation des cérémonies de célébration des fêtes nationales. Ce programme sera exécuté dans les quatre coins du pays et au niveau de nos représentations diplomatiques à l'étranger", a-t-il précisé.

Cette commémoration coïncide cette année avec l'ouverture du salon national du livre d'histoire, organisé au Musée national du Moudjahid en coordination avec l'Organisation nationale des éditeurs du livre (Onel).

Dans une déclaration à la presse en marge de la conférence, M. Rebiga a indiqué que les récentes déclarations de la France officielle concernant l'Algérie "ne nuisent" pas au pays, car, explique-t-il, "l'Algérie est un pays qui se respecte, qui a son identité et ses traditions".

"L'Algérie est la mieux placée pour connaitre son histoire et son legs qui remontent à des millions d'années", a souligné le ministre.

Le ministère poursuit ses efforts et prévoit la tenue d'un colloque national sur "la mémoire et la question de l'écriture de l'histoire nationale", a fait savoir.

Les conférenciers ont affirmé dans leurs interventions que la Glorieuse guerre de libération a été déclenchée par des jeunes âgés entre 27 et 37 ans, issus, pour la majorité, des régions rurales dont la conscience révolutionnaire s'était cristallisée en raison de la misère dans laquelle vivaient leurs compatriotes".

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