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La société civile, allié décisif dans l’édification de la nouvelle Algérie

Le projet de révision de la Constitution qui sera soumis à un référendum populaire le 1er novembre prochain, accorde une place de choix à la société civile qui devra jouer pleinement son rôle d’allié décisif dans l’édification de l'Algérie nouvelle.Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait exhorté, à plusieurs reprises, les différentes franges de la société civile à s'organiser dans le cadre d'associations qui activeront dans divers domaines, l’avait réaffirmé avec force le 1er mai dernier lors d’une entrevue de presse au cours de laquelle il avait, notamment, souligné la nécessité pour la société civile de "reprendre les choses en main".Suite à ce message du président aux acteurs de la société civile, plus de 2.600 organisations on été agréées, sur plus de 4.000 demandes, durant le seul mois de juillet dernier, selon les chiffres avancés par le conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, Nazih Berramdane.Une nécessité cruciale que le projet de révision de la Constitution concrétise à travers la mise en place d’un Observatoire national de la société civile, un organe consultatif, placé auprès du Président du président de la République, et dont la mission consistera à émettre des avis et recommandations relatives aux préoccupations de la société civile. L’Observatoire contribuera également à la promotion des valeurs nationales et la pratique démocratique et citoyenne, et participera avec les autres institutions à la réalisation des objectifs de développement national. Un rôle à même d’ouvrir des horizons nouveaux à la société civile qui pourra ainsi occuper une place prépondérante au sein de l'Algérie nouvelle. Rappelons, dans ce contexte, que le président Tebboune avait fait part de la nécessité pour la société civile de "reprendre son droit dans la gestion", mettant en avant son engagement dans ce sens depuis son élection à la tête du pays le 12 décembre 2019. Avant même son élection, M. Tebboune, avait, lors de sa campagne électorale pour la présidentielle de décembre 2019, plaidé dans ses "54 engagements", pour l'édification d'une société capable de prendre ses responsabilités comme contre-pouvoir, en tant qu’instrument d'action publique au service du citoyen et de la Nation. Le conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger, avait à ce propos rappelé, fin juillet dernier à Oran, que la nouvelle approche du président de la République "reposait sur la consultation de la société civile avec toutes ses composantes dans le but d’édifier l'Algérie nouvelle dans la transparence, l'intégration et l'implication du mouvement associatif". Notons également que l’article 10 du projet de révision de la Constitution mentionne que "l’Etat veille à promouvoir le rôle de la société civile en vue de sa participation à la gestion des affaires publiques", tandis que l’article 16 du même document spécifie que "l’Etat est fondé sur les principes de la représentation démocratique, de la séparation des pouvoirs, de la garantie des droits et libertés et de justice sociale". Il est également souligné, dans le même article, que l’Etat "encourage la démocratie participative au niveau des collectivités territoriales, notamment à travers la société civile". En outre, nourris par les expériences passées, marquées par les restrictions imposées au mouvement associatif conduisant à son inefficacité, les rédacteurs du projet de révision de la Constitution soulignent (article 53) que le droit de créer des associations est "garanti et s’exerce par simple déclaration". Il y est également mentionné que "l’Etat encourage les associations d’utilité publique (...) qui ne peuvent être dissoutes qu’en vertu d’une décision de justice". Les missions de la société civile, désormais inscrites noir sur blanc sur le projet de révision de la Constitution, ne peuvent plus relever de la chimère ou de l’utopie, mais constituent, au contraire, une invitation à se retrousser les manches et à "mettre la main à la pâte", avec confiance et détermination, dans un cadre organisé, concerté et constructif en ayant pour objectifs, servir l’Algérie, préserver ses valeurs et redresser son économie. 

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