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Maroc: une association dénonce les «arrestations massives» et les «déplacements forcés» des migrants subsahariens

Une association marocaine de défense des droits de l’homme a dénoncé les "arrestations massives" et les "déplacements forcés" des migrants subsahariens au Maroc, où les autorités ont renforcé, depuis quelques semaines, leur appareil répressif à leur encontre pour les éloigner des zones frontalières proches de l'Espagne.

L'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) - section Nador (nord-est) - a dénoncé, samedi, "les arrestations massives menées par les autorités marocaines contre des migrants subsahariens au niveau des frontières de Ceuta et Melilla, dans l'objectif de les éloigner des zones frontalières proches de l'Espagne".

"Depuis que les relations entre le Maroc et l'Espagne se sont améliorées, l'appareil répressif contre les migrants subsahariens s'est généralisé au niveau de différentes villes", constate l'association sur sa page Facebook. "Des arrestations forcées et refoulement avec changement d'itinéraires" sont autant de méthodes utilisées par le régime marocain, alerte l'AMDH.

L'organisation non gouvernementale signale que les migrants qui ont été arrêtés à Nador (la ville la plus proche de Melilla) ont été emmenés à Beni Mellal (au centre du pays), tandis que ceux arrêtés à Tanger (au nord, à environ 77 kilomètres de Ceuta) ont été transférés vers l’est.

Comme l'indique la publication, les personnes arrêtées à Rabat ont été emmenées à Marrakech (sud).

Pour l'association, il s'agit "de déplacements forcés (voulus par les autorités marocaines) pour rendre la vie difficile aux migrants et solliciter plus de financements".  

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