Nouvelle journée de violences entre police et manifestants d'extrême droite au Royaume Uni
Le Royaume-Uni a connu une nouvelle journée de violence samedi avec des heurts qui ont éclaté dans plusieurs villes lors de manifestations racistes, des violences qui n'ont "aucune excuse", a prévenu le Premier ministre Keir Starmer. Malgré le discours de fermeté du gouvernement travailliste contre ce qu'il a qualifié de "haine d'extrême droite", le Royaume-Uni en est à son troisième jour de violences, après celles qui ont secoué Southport mardi, Londres et d'autres villes mercredi, et Sunderland (nord-est de l'Angleterre) vendredi. Samedi, la situation souvent tendue, avec par endroit des contre-manifestations organisées à l'appel de mouvements anti-racistes, a dégénéré dans plusieurs villes en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Keir Starmer, chef du gouvernement depuis à peine un mois, a réuni en urgence par téléphone ses principaux ministres et a affirmé qu'il ne pouvait y avoir "aucune excuse à la violence", selon un porte-parole de Downing Street. Il a aussi réitéré son soutien à la police afin qu'elle prenne "toutes les actions nécessaires pour garder les rues sûres".