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L'avènement du numérique favorise les troubles du langage et perturbe le développement cognitif chez l'enfant, selon un document de spécialistes du langage de l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS), Fernane Hanafi, d’Oued-Aissi à Tizi-Ouzou.

Cette irruption, note le document dont l'APS a reçu vendredi une copie, a provoqué "des changements fondamentaux" au sein de la société et aussi chez les enfants à cause, entre autres, de "l'augmentation du nombre d'écrans au sein des foyers, notamment, avec l'apparition récente des écrans mobiles interactifs".

Du coup, observent les rédacteurs du document, "la durée d'exposition aux écrans ne se limite plus à la télévision, mais s'étend aux écrans mobiles smartphones et tablettes" et les enfants y sont "exposés de plus en plus tôt".

Un temps durant lequel l'enfant "ne joue pas, ne développe pas des capacités primordiales pour son développement", alors que les enfants "ont des besoins spécifiques, les interactions, échanges et manipulations sont essentielles pour leur développement et les écrans ne peuvent se substituer aux stimulants vécus dans le monde réel".

"Le développement langagier et cognitif de l'enfant repose sur plusieurs facteurs indispensables dont la manipulation d'objets du monde environnant, les capacités d'imitation, le développement des jeux et l'ennui", précise le texte.

Et de manière générale "les stimulations proposées par les écrans sont moins riches que l'interaction de l'enfant avec le monde qui l'entoure, ce qui n'est pas sans conséquences". De même que "les écrans ont une influence délétère quand ils apportent à l'enfant des stimulations cognitives, physiques ou sociales plus pauvres que celles potentiellement contenues dans son environnement physique", ajoute la même source.

Les enfants trouvent, par ailleurs, "des difficultés à transférer les apprentissages réalisés à partir de contextes bidimensionnels (tels que les écrans) alors qu'ils peuvent le faire aisément à partir de situations tridimensionnelles (interaction avec un adulte)", estiment les spécialistes.

Au sein de la famille, "les écrans fonctionnels agissent sur les échanges familiaux et limitent les possibilités pour les parents et l'enfant d'investir la communication orale" et "les interactions parents-enfants ou au sein de la fratrie sont moins nombreuses et donc moins de verbalisation".

C'est pourquoi, il est primordial de "contrôler l'utilisation des écrans pour éviter les conséquences sur le développement de l'enfant" et de "prendre conscience, sans jugement ni culpabilisation, de sa propre situation afin de trouver au mieux les solutions adéquates selon les divers schémas familiaux", conclut le document.

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