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Une ONG saisit l'UE sur des actes de torture sur le détenu sahraoui Lamine Haddi

 Une ONG française a appelé l'Union européenne (UE) à oeuvrer pour la fin "des actes de torture et mauvais traitements" infligés par les autorités d'occupation marocaines au détenu politique sahraoui Mohamed Lamine Haddi et le lancement d'"une enquête indépendante" sur les violations subies par les militants de la cause sahraouie.

Dans une lettre adressée au Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT) France appelle ce dernier à adopter "une déclaration publique" demandant aux autorités marocaines notamment de "mettre fin aux actes de torture, mauvais traitements et autres formes d’harcèlements menés à l'encontre de Mohamed Lamine Haddi et de mettre en place une enquête indépendante sur les allégations de tortures et autres violations" subies par les victimes sahraouies.

L’ONG exige également de "répondre aux demandes légitimes de Mohamed Lamine Haddi concernant ses conditions de détention ainsi que sa demande d’être dans un établissement pénitentiaire situé à proximité de sa famille résidant à Laâyoune" occupée.

Dans sa missive, l’ACAT demande aussi de "permettre un contact régulier par téléphone et par des visites avec sa famille et ses avocats et de respecter ses (le Maroc, ndlr) obligations internationales en matière de protection des droits humains et tout particulièrement en matière de lutte contre la torture et les mauvais traitements".

Dans la même lettre, l’ACAT-France attire l’attention du chef de la diplomatie de l’UE sur la situation "extrêmement préoccupante" de Mohamed Lamine Haddi, militant sahraoui, officiellement détenu à la prison de Tiflet 2 en territoire marocain, qui a subi de mauvais traitements et des actes de torture le 15 mars dernier.

L'ONG rappelle qu'en 2021, le militant-détenu a mené deux longues grèves de la faim, de respectivement 69 et 63 jours, avant d’être nourri de force par les gardes pénitentiaires à travers une sonde nasogastrique et des injections de vitamines. C'est suite à l'annonce le 15 mars 2022 de sa volonté de procéder à une nouvelle grève de la faim, précise la source, qu'"il a été torturé (tabassage, arrachage de poils de la barbe et pratiques de technique d’étouffement) et continue d'être harcelé psychologiquement à travers des insultes et menaces à son encontre".

L'Organisation dénonce par là même, le fait de le priver de soins médicaux nécessaires à la suite de ses grèves de la faim et des attaques récemment subies.

Depuis 2017, le détenu politique sahraoui (du groupe Gdeim Izik) est à l’isolement avec seulement une heure de sortie autorisée par jour, en violation des standards internationaux en la matière, dénonce la source.

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