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Trêve précaire obtenue par la médiation égyptienne

44 morts à Ghaza en trois jours

Depuis le début vendredi de l'agression sioniste contre Ghaza, «44 Palestiniens sont tombés en martyrs dont 15 enfants» et «360 ont été blessés», selon un dernier bilan du ministère, qui a fait en outre état d'immeubles entiers détruits dans les frappes.

La trêve précaire entrée en vigueur, dimanche soir, entre le groupe armé palestinien Jihad islamique et l'entité sioniste était apparemment respectée, hier, après trois jours d'hostilités qui ont coûté la vie à 44 Palestiniens dont des enfants dans des frappes israéliennes sur la bande de Ghaza. Cette trêve, officiellement commencée dimanche à 23h30 (20h30 GMT), semblait tenir bon quatre heures plus tard, aucune partie ne faisant état de violation majeure de l'accord. Jusqu'aux dernières minutes avant le début de la trêve, obtenue grâce à une médiation de l'Égypte, l'armée israélienne avait dit avoir mené des frappes sur des positions du Jihad islamique à Ghaza «en réponse à des roquettes tirées» vers le sud du territoire israélien où les sirènes d'alerte ont retenti. L'armée israélienne a dit que sa «dernière» frappe avait eu lieu à 23h25. Dans un communiqué diffusé, dimanche soir, Joe Biden a salué le cessez-le-feu et remercié le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour le rôle joué par son pays dans sa négociation.
Le président américain a également demandé que des enquêtes soient menées sur les victimes civiles, qu'il a qualifiées de «tragédie».
L'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient Tor Wennesland a salué sur Twitter l'accord de trêve mais affirmé «que la situation rest(ait)e très fragile». «J'exhorte toutes les parties à respecter le cessez-le-feu.»
Le bureau du Premier ministre sioniste Yaïr Lapid, tout en annonçant l'horaire de la trêve, avait fait savoir que son pays «se réserv(ait) le droit de répondre fermement à toute violation». Il a également remercié l'Égypte, médiateur historique entre l'État hébreu et les groupes armés palestiniens, «pour ses efforts».
À Ghaza où il est implanté, le Jihad islamique a confirmé qu'il «cesserait les hostilités» à partir de cette heure-là, mais a aussi averti qu'il se réservait «le droit de répondre à toute (nouvelle) agression» israélienne.
L'accord de trêve prévoit entre autres «l'engagement de l'Égypte à oeuvrer en faveur de la libération de deux prisonniers» du Jihad islamique aux mains de l'État sioniste, a affirmé le groupe palestinien. Dimanche, dix-sept Palestiniens dont neuf enfants ont été tués dans les raids israéliens, notamment sur Jabaliya, la ville de Ghaza et Rafah, a indiqué le ministère de la Santé du mouvement palestinien Hamas, au pouvoir dans l'enclave sous blocus israélien depuis plus de quinze ans.
Depuis le début vendredi de l'agression sioniste contre Ghaza, «44 Palestiniens sont tombés en martyrs dont 15 enfants» et «360 ont été blessés», selon un dernier bilan du ministère, qui a fait en outre état d'immeubles entiers détruits dans les frappes.
Dans la journée et en soirée, le Jihad islamique avait lancé des salves de roquettes en direction de villes en Israël et de Jérusalem, mais la grande majorité ont été interceptées par le système de défense antimissile, selon l'armée sioniste.
Les sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs villes, Tel-Aviv et Ashkelon (sud), pour prévenir de tirs de roquettes et des habitants ont accouru dans les abris. D'après l'armée sioniste, des centaines de roquettes ont été tirées à partir de Ghaza depuis vendredi. Elle a par ailleurs affirmé que certains Palestiniens tués auraient péri à cause de tirs de roquettes ratés du Jihad islamique vers Israël, tombées dans l'enclave palestinienne.
À Ghaza, le directeur de l'hôpital al-Chifa a assuré que son établissement avait besoin en urgence de médicaments et d'électricité.
L'unique centrale électrique de Ghaza a été fermée samedi en raison d'un manque de carburant, quatre jours après qu'Israël a fermé les points de passage avec l'enclave en invoquant des raisons de sécurité.

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