Réunion du Conseil de sécurité sur la situation en Palestine et au liban
Bendjama appelle à un cessez-le-feu immédiat
L'Algérie, à travers son représentant permanent auprès de l'ONU, a mis le doigt sur la plaie en rappelant que l'entité sioniste profite du silence complice de certaines puissances internationales.

L'Algérie a appelé à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza et au Liban. C'est le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Amar Bendjama, qui a déclaré devant les membres du Conseil de sécurité, réunis pour débattre de la situation en Palestine et au Liban, en insistant sur la nécessité de mettre en oeuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité. Bendjama a plaidé pour une démarche visant à mettre en branle «la première étape pour parvenir à un calme global dans la région est un cessez-le-feu immédiat à Ghaza et au Liban», a-t-il indiqué. L'Algérie a plusieurs fois appelé l'instance onusienne à prendre ses responsabilités face aux attaques de l'armée sioniste et ses pratiques génocidaires contre le peuple palestinien à Ghaza et au Liban. Sa position de membre non permanent au sein du Conseil de sécurité lui a permis de convoquer des réunions d'urgence pour débattre et prendre des décisions concrètes contre l'entité sioniste qui ne cesse de commettre des crimes contre l'humanité et perpétrer des génocides à ciel ouvert contre les Palestiniens et les Libanais. Dans ce sens, le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Amar Bendjama, a souligné que «l'Algérie considère que la seule voie pour assurer la stabilité au Liban et la paix dans la région est la mise en oeuvre intégrale et immédiate de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU», et d'ajouter que cela «comprend le déploiement de l'armée libanaise sur tout le territoire libanais à l'intérieur des frontières internationalement reconnues et le retrait complet des forces sionistes des terres libanaises». «L'Algérie a déjà averti que les actions militaires de la puissance occupante sioniste ne se limiteront pas à Ghaza et à la Cisjordanie, l'agression ne s'arrêtera pas au Liban», a encore signalé le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Amar Bendjama. L'Algérie a voulu à travers cet appel rappeler les membres du Conseil de sécurité que l'entité sioniste a une approche expansionniste et elle ne vise pas à s'arrêter au niveau du Ghaza et le Liban, mais elle veut embraser la région et déclencher une guerre totale. Bendjama a signalé devant les membres du Conseil de sécurité, réunis pour débattre de la situation au Liban, que «la menace réelle et persistante pour le Moyen-Orient est, et restera, l'occupation continue des terres arabes, en Palestine, au Liban et en Syrie», par les forces sionistes. «Ne pas s'attaquer à cette cause profonde et se concentrer uniquement sur les symptômes ne feront que garantir que la tragédie se répétera. L'occupation doit cesser maintenant avant que nous ne soyons à nouveau confrontés à une catastrophe irréversible», a-t-il souligné. Ces avertissements lancés par l'Algérie sont une sorte de vigilance à même de mettre la Communauté internationale devant ses responsabilités et alerter les membres du Conseil de sécurité du danger et de la grande menace auxquels font face le Moyen-Orient, en général, et le Proche-Orient, en particulier. Amar Bendjama, a mis en garde contre «la passivité du Conseil de sécurité». À ce propos, il a déclaré que «la réalité rappelle qu'il y a une détérioration alarmante de la situation au Liban et l'escalade dangereuse» qui met gravement en danger la vie des civils et des soldats de la paix de l'ONU. «La persistance de cette invasion et la violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban sans réaction sérieuse du Conseil de Sécurité ne feront qu'enhardir l'entité sioniste et encourager davantage les violations du droit international et une instabilité plus grande encore dans toute la région», avertit Bendjama avant d'ajouter: «Tant que l'entité sioniste continue de bénéficier de l'impunité de la part du Conseil, elle perpétuera le cycle de la violence, en employant les mêmes tactiques flagrantes de destruction massive et en ciblant des vies civiles innocentes.» L'Algérie, à travers son représentant permanent auprès de l'ONU, a mis le doigt sur la plaie, en rappelant que l'entité sioniste profite du silence complice de certaines puissances internationales. Cette complicité flagrante a contribué dans la détérioration de la situation au Moyen-Orient, en général. Il s'agit d'une véritable impunité dont l'entité sioniste tire le bénéfice pour semer son génocide et ses crimes contre l'humanité. D'ailleurs, dans ce sens, le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, Amar Bendjama, a déclaré: «Quand ce Conseil assumera-t-il ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales? Quand ce Conseil imposera-t-il des sanctions aux autorités sionistes pour les atrocités et les violations qu'elles commettent?»