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Cessez-le-feu à Ghaza

Cinquième échange de prisonniers entre le Hamas et l’entité sioniste

La deuxième phase de l’accord, qui doit faire l’objet de négociations, est censée aboutir à la libération de tous les autres prisonniers sionistes et à la fin définitive de la guerre, avant une étape finale dédiée à la reconstruction de Ghaza.

L’entité sioniste a procédé, hier, à la libération de 183 détenus palestiniens en échange de 3 prisonniers sionistes libérés par le mouvement de résistance palestinien Hamas, le cinquième échange depuis l’entrée en vigueur d’un accord de cessez-le-feu le 19 janvier dernier dans la bande de Ghaza. Un premier bus transportant des détenus palestiniens a quitté la prison de l’occupation sioniste d’Ofer en Cisjordanie occupée, en fin de matinée, en direction de la ville de Beitunia, selon des correspondants de presse sur place. D’après le bureau d’information chargé des prisonniers palestiniens, 18 Palestiniens condamnés à la réclusion à perpétuité, 54 Palestiniens condamnés à des peines d’emprisonnement de longue durée et 111 habitants de Ghaza arrêtés après le 7 octobre 2023, sont concernés par l’opération d’échange de prisonniers. Plus tôt dans la journée, le Hamas avait remis au Comité international de la Croix- Rouge (Cicr) à Deir el-Balah, trois prisonniers de guerre sionistes. Il s’agit du cinquième échange de détenus et prisonniers de guerre dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Ghaza, dont la première étape doit durer six semaines. Cette première étape prévoit la libération de 33 prisonniers de guerre sionistes contre quelque 1 900 détenus palestiniens, après 15 mois d’une agression barbare sioniste dans le territoire palestinien.
Avant leur remise à la Croix-Rouge à Deir al-Balah (centre), les prisonniers sionistes ont été emmenés sur un podium par des combattants armés et masqués du Hamas. La foule, quelque 200 personnes, a été canalisée derrière un cordon de combattants portant uniformes, cagoules, lunettes noires, et armes professionnelles avec un gilet porte-munitions sur la poitrine. Au-dessus de la place, une large gamme de drapeaux palestiniens a été tendue à quelques mètres de hauteur. Des drapeaux verts du Hamas sont plantés dans le sol. À proximité, les voitures des médias sont garées, des caméras posées sur les toits. À Tel-Aviv, des centaines de personnes ont exulté à la vue en direct sur un écran géant de la libération des prisonniers sionistes.
Le Forum des familles de prisonniers a appelé dans un communiqué au retour de tous les détenus sionistes. Depuis le 19 janvier et avant le nouvel échange, 18 prisonniers sionistes et 582 détenus palestiniens, plus un égyptien, ont été libérés. La première phase de l’accord, de six semaines, prévoit au total la remise à l’entité sioniste de 33 prisonniers, dont huit au moins décédés, contre 1 900 Palestiniens.
La deuxième phase de l’accord, qui doit faire l’objet de négociations, est censée aboutir à la libération de tous les autres prisonniers sionistes et à la fin définitive de la guerre, avant une étape finale dédiée à la reconstruction de Ghaza. Mais la suite du processus reste incertaine, après l’annonce choc mardi par le président américain, Donald Trump, d’un projet de prise de contrôle par les États-Unis de Ghaza et d’un déplacement de sa population, notamment en Égypte ou Jordanie, pour pouvoir la reconstruire. Après avoir insisté sur ce projet, Trump a affirmé vendredi qu’il n’était «absolument pas pressé», une façon comme une autre de se rétracter devant la tempête soulevée partout dans le monde par ses déclarations brutales. Plusieurs pays occidentaux et arabes, notamment l’Égypte et la Jordanie, ont rejeté son idée. L’ONU a mis en garde contre tout «nettoyage ethnique» et le Hamas l’a vertement condamnée. L’agression sioniste menée depuis le 7 octobre avec le soutien inconditionnel des États-Unis en armement et en mercenaires a fait au moins 47583 martyrs à Ghaza, en majorité des enfants et des femmes, et provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien assiégé, selon les données du ministère de la Santé palestinien, confirmées par l’ONU.

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