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Les deux Parlements libyens reprennent leurs pourparlers à Skhirat

Des initiatives et des questions

Révélés, lundi soir, par l'émissaire du président de la Chambre des représentants (Parlement) basée à Tobrouk, l'ambassadeur Abdel Majid Ghaith Seif Al-Nasr, les pourparlers avec les délégués du Conseil suprême de l'Etat, l'autre chambre de députés basés à Tripoli, ont repris, hier, dans la banlieue de Skhirat, au Maroc, sous l'égide des Nations unies. Les deux délégations ont déjà commencé à arriver au Maroc dimanche. A ainsi indiqué l'agence officielle libyenne à laquelle «Seif Al-nasr» a précisé, dans une déclaration de presse, que les délégations de la Chambre des représentants et du Conseil suprême de l'Etat achèveront leurs discussions sur l'article «15» et les critères pour assumer des fonctions souveraines.
De son côté, la chef par intérim de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul), Stephanie Williams, a lancé un appel, à cette occasion, pour demander que des sanctions soient appliquées à «quiconque tentera de gâcher les pourparlers visant à négocier un gouvernement d'union nationale en Libye».Sans autre précision, elle a par ailleurs indiqué que les Libyens redoutent une perte totale de souveraineté de leur pays, compte tenu de la multiplicité des ingérences étrangères qu'elle qualifie d' «intolérable». Dans un entretien accordée à l'agence Bloomberg, elle ajoute que la seule manière de restaurer la sécurité et la paix dans le pays passe par la tenue des élections, d'où surgiront des institutions unanimement reconnues. Selon cette agence américaine, Stephanie Williams souligne «le besoin urgent de changer pour former une autorité exécutive unifiée, afin de préparer les élections ».
Par ailleurs, les contacts de diverses capitales se poursuivent, plus ou moins intensément. L'Allemagne compte organiser le 5 octobre prochain une conférence ministérielle. De son côté, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a eu un entretien téléphonique avec le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, dimanche dernier, au cours duquel ont été abordés les récents développements intervenus sur la scène libyenne.
Outre les relations bilatérales et un certain nombre de questions régionales et internationales, l'échange a permis d'aborder les efforts entrepris en vue de conforter le cessez-le-feu conclu, voici quelques semaines, au Caire. Sameh Choukri a mis en avant les relations étroites de son pays avec diverses parties libyennes pour «garantir la permanence du cessez-le-feu» et «progresser sur la voie de la paix et de la sécurité en Libye».
Rappelons que, lundi dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, effectuait une visite de travail en Tunisie où il a eu des entretiens avec son homologue Othman Jarandi, nommé début septembre, et a été reçu par le président Kaïs Saïed et le Premier ministre Hichem Mechichi. Outre la visite «prochaine» du président Abdelmadjid Tebboune à Tunis, Boukadoum a indiqué, à l'issue de ces rencontres, qu'il avait été «convenu de poursuivre les efforts conjoints en vue d'une solution politique, loin des ingérences étrangères, à travers un dialogue global et constructif entre les Libyens eux-mêmes».

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