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38e sommet de l’Union africaine

L’Algérie présente une candidature d’exception

L’Algérie porte la candidature à la vice-présidence de la Commission de l’UA de Mme Selma Malika Haddadi, ambassadrice à Addis-Abeba et représentante permanente auprès de l’UA.

Le 38e sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA) s'ouvre, aujourd'hui, à Addis-Abeba alors que l'organisation continentale doit renouveler les instances dirigeantes de sa Commission, notamment la présidence et la vice-présidence de l'instance directrice au rôle éminemment stratégique. Le président de la République Abdelmadjid Tebboune dont l'engagement en faveur de la promotion de la paix et de la sécurité, ainsi que du développement de l'Afrique et des peuples africains s'est traduit par des gestes concrets et conséquents est arrivé jeudi à Addis-Abeba pour participer au 38e sommet de l'Union Africaine (UA). Il a présidé hier la réunion du Maep, un moment particulièrement décisif du sommet dans la mesure où il concerne l'évaluation périodique des progrès accomplis par le continent dans les différents domaines politique, social, économique et culturel, un socle incontournable pour la définition des nouvelles priorités. L'Algérie est engagée dans plusieurs axes d'importance, au cours de ce sommet, notamment sa candidature en tant que membre du Conseil de paix et de sécurité de l'UA pour laquelle elle a obtenu 30 voix contre 17 pour le rival marocain, après six tours d'un scrutin requérant 33 voix au minimum, de sorte que le vote final interviendra en mars prochain, conformément aux statuts de l'UA. De même, l'Algérie porte la candidature à la vice-présidence de la Commission de l'UA de Mme Selma Malika Haddadi, son ambassadrice à Addis-Abeba et sa représentante permanente auprès de l'organisation continentale. Cette candidature a été solennellement lancée par le ministre d'État, ministre des AE, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, le 17 décembre 2024 à Addis-Abeba même, la candidate algérienne âgée de 47 ans étant reconnue par ses pairs du continent comme une diplomate chevronnée, ayant à son actif plus de vingt ans de labeur en faveur de la paix, de l'unité et du développement du continent africain dont elle maîtrise à la perfection les ambitions et les valeurs. Nul doute que son dévouement à la cause panafricaine, ses compétences indéniables et largement reconnues, ainsi que sa maîtrise des enjeux continentaux et internationaux seront des atouts décisifs pour les pays membres de l'UA qui mesurent, dans leur grande majorité, la dimension réelle et immuable de la doctrine révolutionnaire de l'Algérie. En outre, elle détient un réel savoir-faire en tant que représentante permanente de l'Algérie auprès de l'UA et de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) dont le poids ne saurait être ignoré au moment du scrutin, comme aussi son implication agissante dans divers processus de concrétisation des objectifs de l'UA en matière de paix et de sécurité, entre autres domaines. Postulant avec la ferme volonté de «consolider la gestion administrative et financière de la Commission», «renforcer la confiance et la synergie entre la Commission et les États membres de l'UA», et «optimiser la coordination au sein des organes et structures de l'UA et la coopération avec les partenaires», la candidate algérienne à la vice-présidence de la Commission dispose, ainsi, des meilleurs atouts pour honorer tous les engagements. Temps fort du déploiement diplomatique de l'Algérie dès la veille du 38e sommet de l'UA, le président Tebboune a présidé, hier, le 34e sommet du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (Maep), dont il assure la présidence depuis février 2024, en présence de plusieurs chefs d'État et de gouvernement membres de cette instance.

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