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Carnage de Melilla

L'ONU tance le Makhzen

L'encerclement diplomatique dont fait l'objet le Maroc, précipite l'embrasement de la situation sur le plan politique où le front social est en ébullition...

L'étau se resserre autour du régime marocain après le forfait criminel commis contre 23 migrants d'origine africaine au poste-frontière de Melilla, par sa police.
Le drame migratoire a suscité de fortes et vives réactions de la part des États, des organisations et d'autres instances internationales. Ainsi, l'ONU considère que le Maroc et l'Espagne ont eu recours en fin de semaine dernière à Melilla, à «un usage excessif de la force» contre des migrants, qui s'est traduit par «la mort de dizaines d'êtres humains», a dénoncé le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric. «C'est inacceptable» et «ce drame doit faire l'objet d'une enquête», a ajouté le porte-parole, lors de son point-presse quotidien, en précisant que le recours excessif à la force a été vu par l'ONU «des deux côtés de la frontière». «Je veux dire à quel point nous avons été choqués par les images de la violence vues à la frontière entre le Maroc et l'Espagne en Afrique du Nord ce week-end et qui a entraîné la mort de dizaines d'êtres humains, demandeurs d'asile, migrants», a-t-il dit.
«Les personnes qui mi-grent ont des droits humains et ceux-ci doivent être respectés et nous les voyons trop souvent bafoués», a insisté Stéphane Dujarric.
Plus tôt, une porte-parole du Haut-commissariat aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani, avait réclamé à Genève l'ouverture d'une enquête indépendante après la sanglante tentative de passage en force de migrants dans l'enclave espagnole de Melilla, située en territoire marocain. À la demande du Kenya, le Conseil de sécurité de l'ONU devait tenir, hier, une réunion à huis clos sur les évènements survenus à Melilla.
La brutalité avec laquelle s'est comportée la police du régime marocain du Makhzen n'a pas d'égale dans les annales de la gestion des flux migratoires. Beaucoup d'experts migratoires et d'observateurs de ce phénomènes ont eu à se prononcer sur la méthode musclée et criminelle de la police marocaine qui avait d'autres solutions pour éviter le carnage.
L'instance onusienne s'est limitée à dénoncer le drame des migrants africains tués par la police du Makhzen. Hormis la dénonciation, il n'y a pas eu d'autres mesures pour sanctionner ce énième crime.
Le régime marocain n'est pas à son premier massacre. Sa méthode brutale et criminelle est avérée dans sa répression, à l'adresse des militants sahraouis et les tortures dont ils sont victimes.
Les témoignages sont légion, l'instance onusienne a fait l'objet de correspondances par des avocats internationaux et des organisations des droits de l'homme, où ils ont apporté les preuves à travers des rapports soutenus par des enquêtes dûment diligentées, montrant les exactions et les horreurs commises par le régime marocain du Makhzen contre les militants de la cause sahraouie et des citoyens marocains qui ne cessent de battre le pavé afin de dénoncer la montée spectaculaire des méthodes répressives et criminelles du Makhzen contre les populations et les représentants des organisations sociales et des droits de l'homme au Maroc.
Le régime marocain du Makhzen est entre l'enclume des instances internationales et le marteau du peuple marocain qui l'assiège à tous les niveaux de la revendication, à savoir politique, économique et social.
Le Makhzen a opté pour le tout répressif afin de faire taire la voix des indignés de sa politique suicidaire, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays.
L'encerclement diplomatique dont fait l'objet le Maroc, précipite l'embrasement de la situation sur le plan politique où l'appareil économique est en panne, le front social en ébullition et la gestion des questions internationales sombre dans l'impasse et l'incertitude.
Le drame des migrants africains qui vient de s'ajouter au lot des crises qui rongent le Makhzen, va isoler davantage le régime marocain.

De Quoi j'me Mêle

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