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8ème sommet du Comité de haut niveau aujourd’hui à Brazzaville

L’Union africaine au chevet de la Libye

Le 8ème sommet du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye, auquel doivent prendre part plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que les parties au conflit en Libye, s’ouvre, aujourd’hui, à Brazzaville (Congo), afin d’examiner la situation qui prévaut dans ce pays en crise et d’en tirer les conclusions et les recommandations utiles qui seront soumises à l’examen du prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation continentale, prévu en février, à Addis Abeba ( Ethiopie ).
Cette réunion à laquelle avait appelé le président du Comité, le chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso, à la veille de la tenue de la conférence de Berlin, intervient, quelques jours à peine, après les recommandations des participants à cette initiative sous l’égide de l’ONU et la rencontre qui s’est déroulée à Alger, où les ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye ont débattu des mesures nécessaires pour rétablir le processus politique de règlement de la crise.La réunion de Brazzaville aura comme objectif la recherche des voies et moyens de parvenir à cette solution politique, d’autant qu’y seront présents les principaux protagonistes, aux côtés des représentants des organisations continentale et internationale.
On sait en effet que le représentant spécial et chef de la mission d’appui des Nations unies pour la Libye, Ghassan Salamé, et le secrétaire exécutif de la communauté des Etats sahélo-sahariens, Ibrahim Sani Abani, seront présents à cette rencontre qui verra, en outre, la participation du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, du président en exercice de l’UA, Abdel Fattah al-Sissi, et du commissaire à la paix et à la sécurité de la Commission de l’UA, Ismaël Chergui.
Côté libyen, on y attend les deux parties au conflit que sont le président du Conseil présidentiel du Gouvernement d’union nationale (GNA), Fayez Mustapha al Serraj, et le maréchal Khalifa Haftar, accompagnés par le président du haut conseil d’Etat, Khaled Al-Mechri, pour le premier, et le président du Parlement, Saleh Issa Aguila, pour le second. Il est à noter que le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, est lui aussi invité à cette rencontre, après la tenue de la conférence de Berlin qui a permis une large concordance de vues entre les pays participants, notamment les membres permanents du Conseil de sécurité, sur la nécessité de faire respecter le cessez-le-feu arraché à Moscou et de sanctionner toute atteinte à l’embargo sur les armes décrété par l’ONU. Cela sans préjuger des mesures visant à relancer le mécanisme du dialogue politique, unanimement reconnu comme la seule solution pertinente à la crise qui secoue le pays depuis neuf ans.
A cette occasion, les dirigeants présents, dont le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune, ont convenu de mettre en place un comité de suivi des décisions prises pour consolider la trêve conclue à Moscou et faire avancer le processus de dialogue politique entre les belligérants. Des objectifs qui ont également été soulignés à Alger par les ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye (Algérie, Tunisie, Egypte, Soudan, Tchad et Niger), ainsi que du mali impacté par la crise libyenne, preuve d’un large consensus quant à la seule voie de rétablissement du processus de règlement politique du conflit par le biais d’un dialogue inclusif.

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