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La 76e session de l’ag de l’onu s’ouvre aujourd’hui

Lamamra sur son terrain à New York

Guterres veut lancer un «cri d’alarme» face à la «situation très dangereuse» du monde. «Il faut rétablir la confiance. La division géostratégique actuellement dans le monde est un obstacle.»

Une centaine de dirigeants sont attendus, aujourd'hui, à New York, malgré les craintes liées au Covid-19, pour l'Assemblée générale annuelle de l' ONU dont le chef veut lancer un «cri d'alarme» face à la «situation très dangereuse» du monde.»Il faut rétablir la confiance. La division géostratégique actuellement dans le monde est un obstacle», indique le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Le monde est «vraiment dans une situation très dangereuse» et il «faut un cri d'alarme pour réveiller les responsables politiques», ajoute-t-il. L'Américain, Joe Biden, le Brésilien, Jair Bolsonaro, le Turc, Recep Tayyip Erdogan, l'Allemand, Frank-Walter Steinmeier, le Britannique, Boris Johnson, et le Vénézuélien, Nicolas Maduro font partie des personnalités ayant annoncé leur présence. Le Russe, Vladimir Poutine et le Chinois, Xi Jinping, ont préféré une présence par visioconférence.
Le président américain, Joe Biden, s'exprime, aujourd'hui, devant l'Assemblée générale des Nations unies à New York, a annoncé la Maison-Blanche, dans un communiqué. La réunion, qui s'était tenue principalement par écrans interposés l'an dernier, en raison de la pandémie, se tient cette fois dans un format hybride, mêlant interventions en personne et à distance. Une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement ont annoncé à l'ONU leur intention de venir à New York. Des conditions strictes ont été imposées, avec une présence pour chaque délégation au siège de l'ONU limitée à 7 personnes, et à 4 personnes par délégation dans l'amphithéâtre de l'Assemblée générale. Vaccination anti-Covid ou test négatif sont requis. Joe Biden, considéré comme fragilisé après un retrait chaotique d'Afghanistan qui a aussi grandement perturbé certains des alliés des Etats-Unis, lancera ainsi un enchaînement de plusieurs rendez-vous diplomatiques.
Le 24 septembre, Joe Biden recevra à la Maison-Blanche les Premiers ministres de l'Australie, de l'Inde et du Japon. Il entend ainsi ranimer le «Quad» ou «Dialogue quadrilatéral de sécurité», un format sur lequel Washington veut s'appuyer face aux grandes ambitions de la Chine dans la zone indo-pacifique. Plus tard, fin octobre et début novembre, suivront le sommet du G20 et le grand rendez-vous international sur le climat COP 26. Et enfin, début décea américain veut organiser sous un format virtuel, et dont la liste des participants n'est pas encore connue. Joe Biden a entamé lundi dernier, son premier voyage de président dans l'Ouest américain, pour marteler ses arguments sur le changement climatique et les grands investissements mais aussi, chose plus rare, pour descendre dans l'arène politique. But principal de ce déplacement: la Californie, fief démocrate qu'il n'avait pas visité depuis son élection, pour soutenir le gouverneur, Gavin Newsom, confronté à un référendum qui pouvait, en théorie, lui coûter son poste. Avant cela, Joe Biden a fait une étape dans l'Etat républicain de l'Idaho pour visiter un centre de coordination de la lutte contre les incendies. «La réalité, c'est que nous avons un problème de réchauffement climatique», a déclaré M. Biden à Boise, capitale de l'Idaho. «Les choses ne vont pas redevenir comme avant. Ce n'est pas comme si on pouvait revenir à la situation passée», a-t-il insisté. Selon les experts, ce phénomène est notamment lié au réchauffement de la planète: l'augmentation de la température, la multiplication des canicules et la baisse des précipitations par endroits forment un cocktail incendiaire idéal.Le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, est arrivé à New York pour son premier voyage officiel aux Etats-Unis, où il doit rencontrer ses homologues allemand, chinois, français, britannique et russe, parties à l'accord sur le nucléaire iranien. En déplacement à New York à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies qui débutera officiellement aujourd'hui, M. Amir-Abdollahian «aura des réunions séparées et bilatérales» avec les chefs de la diplomatie de Chine, France, Grande-Bretagne, Russie et d'Allemagne, a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Saïd Khatibzadeh, lors d'une conférence de presse à Téhéran. Une rencontre avec les responsables américains n'est, elle, «pas à l'ordre du jour», a ajouté le ministre, nommé en août. Conclu en 2015, l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien offrait à Téhéran un allègement des sanctions occidentales et onusiennes en échange de son engagement à ne jamais se doter de l'arme atomique, et d'une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous strict contrôle de l'ONU. Mais après le retrait unilatéral des Américains de l'accord en 2018 sous la Présidence de Donald Trump, l'Iran a progressivement abandonné la plupart de ses engagements. Des discussions, au point mort depuis juin, ont commencé en avril à Vienne entre l'Iran et les cinq puissances encore parties à l'accord pour ressusciter ce pacte en y réintégrant Washington. «Concernant la tenue d'une réunion (des Etats parties à l'accord de Vienne)», M. Khatibzadeh a cependant indiqué qu'«aucune décision n'a(vait) encore été prise«, et que cette dernière dépendrait de si elle est «utile pour les négociations». L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a conclu le 12 septembre un accord avec l'Iran sur la surveillance de son programme, laissant espérer une reprise des pourparlers de Vienne.

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