Proposée par l’Algérie, après le massacre sioniste de 118 Palestiniens en quête de nourriture
Le Conseil de sécurité de l’ONU approuve à l’unanimité la déclaration
Les membres du Conseil de sécurité ont approuvé samedi, à l'unanimité, le projet de «déclaration à la presse» proposée par l'Algérie, au lendemain de l'ignoble massacre perpétré par l'armée sioniste au rond-point al-Nabulsi, dans le ville de Ghaza, alors qu'ils attendaient des camions d'aide humanitaire.
Les membres du Conseil ont signifié leur «profonde préoccupation» suite à plus d'une centaine de victimes mitraillées «lors d'un incident impliquant les forces israéliennes au cours d'un grand rassemblement entourant un convoi d'aide humanitaire au sud-ouest de la ville de Ghaza». Ils exhortent Israël à «maintenir ouverts les postes frontaliers pour permettre à l'aide humanitaire d'entrer à Ghaza», à «répondre aux besoins humanitaires à grande échelle et soutenir l'acheminement rapide et sûr des articles de secours». Ils ont aussi réitéré «la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils et les infrastructures civiles», appelant au respect du droit international, du droit humanitaire et aux droits de l'Homme. Le Conseil de sécurité s'est aussi inquiété du fait que 2,2 millions d'habitants de Ghaza seraient confrontés à des niveaux alarmants d'insécurité alimentaire aiguë».Au 148e jour de bombardements massifs, de massacres, de «guerre de la famine» et d'exactions nazies de l'armée sioniste, qui use de mensonges et de manoeuvres dilatoires, c'est le deuxième projet de résolution porté par l'Algérie que le Conseil de sécurité adopte. Fin janvier, ce fut le cas pour la résolution concernant la nécessité urgente d' «élargir le flux des aides humanitaires aux civils à Ghaza». Le crime ignoble de jeudi dernier, près du rond-point al Nabulsi, aura fait 118 martyrs, un Palestinien grièvement blessé ce jour-là ayant succombé à ses blessures à l'hôpital Kamal Adwan, dépourvu de presque tout à l'instar des autres hôpitaux ravagés par les bombardements sionistes. Le ministère avertit que le bilan risque de s'aggraver en raison du nombre de blessés et de la grave insuffisance des moyens médicaux, la plupart des interventions chirurgicales étant pratiquées sans anesthésie. Les ONG onusiennes ne cessent de lancer des cris de détresse mais Netanyahu et son gouvernement fasciste répètent, depuis plusieurs jours, qu'ils vont lancer une attaque massive contre cette ville. Les conséquences du blocus sioniste, imposé à Ghaza depuis 2007, et le siège entrepris depuis le 7 octobre réduisent les Palestiniens à la famine tant les pénuries de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburants ont dépassé toutes les limites de l'horreur et de la barbarie dont est capable l'entité sioniste avec le soutien de ses alliés occidentaux. Face à cette guerre génocidaire, soutenue par des livraisons occidentales d'armes et de mercenaires par milliers, l'ONU clame que l'ampleur des destructions massives est telle que l'enclave doit faire face à une catastrophe humanitaire sans précédent. En vain, car Washington cherche, surtout, à «récupérer» les otages israélo-américains et relance, de ce fait, les pourparlers autour d'une «trêve» durant le Ramadhan qui aura, pour le peuple palestinien, les peuples arabes et les peuples musulmans, un goût particulièrement amer.