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Sahara occidental

Le Conseil de sécurité de l’ONU se penche sur le dossier

Le constat unanime est que la situation actuelle ne peut perdurer, quatre mois après la démission inattendue de Horst Kohler pour des raisons officielles de santé.

En prévision de la réunion fin octobre au cours de laquelle il devra se prononcer sur le renouvellement du mandat de la Minurso, le Conseil de sécurité de l’ONU a repris, hier, ses consultations sur le Sahara occidental, malgré une situation bloquée depuis que l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU Horst Kohler a dû jeter l’éponge, pour cause de blocage systématique de la part du Maroc. Si l’ancien président allemand a révélé à demi-mot les raisons de son retrait contraint et forcé, tel n’a pas été le cas du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui a souligné dans son tout dernier rapport les manœuvres de l’occupant marocain, tout en soulignant que le dossier du Sahara occidental est avant tout un problème de décolonisation. Ce constant sans détour aura été, d’ailleurs, celui de Colin Stewart, chef de la Mission de l’ONU pour l’organisation du référendum au Sahara occidental ( Minurso ) qui a été entendu, hier, dans un breefing anticipant la remise officielle du document onusien à la fin du mois.Le constat unanime est que la situation actuelle ne peut perdurer, quatre mois après la démission inattendue de Horst Kohler pour des raisons officielles de santé, le Conseil de sécurité devant mandater un nouvel émissaire pour ce territoire encore sous domination coloniale au mépris de la légalité internationale et des résolutions déjà prises par cette même instance.
Dans une nouvelle lettre transmise dernièrement aussi bien à l’Assemblée générale qu’au Conseil de sécurité de l’ONU, le président de la République Arabe Sahraouie Démocratique
( RASD ), Brahim Ghali, a mis en garde contre les manœuvres dilatoires marocaines toujours persistantes malgré les multiples appels au dialogue sans conditions du secrétaire général de l’ONU et il vient de souligner, en la circonstance, que Rabat s’emploie actuellement à peser sur le processus de désignation du successeur de Horst Kohler, sous prétexte d’imposer des conditions préalables à cette nomination. Auquel cas, il serait légitime pour le Polisario de « ne s’engager dans aucun processus politique résultant de conditions préalables » du royaume marocain. Cela étant, les observateurs avertis sont convaincus que le Conseil de sécurité n’a pas d’autre choix que de demander au secrétaire général de l’ONU d’accélérer la nomination d’un nouveau médiateur afin de sauvegarder le processus mis en œuvre par Horst Kohler, en dépit des entraves et des faux-fuyants de la partie marocaine, lors des deux table-rondes qui ont été organisées à Genève. L’objectif demeure qui consiste à progresser rapidement vers une solution mutuellement acceptable, ainsi que l’a souligné la délégation américaine à l’ONU, porte-plume des résolutions sur le Sahara occidental, afin de concrétiser au plus vite le droit du peuple sahraoui à son autodétermination. A ce titre, le Conseil de sécurité devra également se prononcer sur la situation qui prévaut à Guerguarat et celle des droits de l’homme en territoire sahraoui, tout en abordant la question cruciale du mandat de la Minurso, probablement lié à une « prorogation technique » en attendant la nomination d’un nouveau médiateur de l’ONU. 

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