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La communauté internationale est pétrifiée par le fait accompli sioniste

Le grand défi d’Israël

L’Etat sioniste n’a jamais autant bénéficié de la sollicitude de l’administration américaine que depuis l’entrée de Donald Trump à la Maison-Blanche.

à peine confirmé par la Knesset, le nouveau gouvernement sioniste de l'inamovible Benjamin Netanyahu, en principe poursuivi pour corruption devant les tribunaux israéliens, a vite fait de confirmer son objectif de s'emparer «définitivement» des territoires occupés de la Cisjordanie, et ce dans le cadre de la réalisation du «grand Israël». La droite comme la gauche sionistes n'ont fait à aucun moment mystère de leur intention, à ce sujet, et la visite éclair du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo n'avait pas d'autre but que celui de donner le signal à la mise en oeuvre de l'ambition israélienne. Il faut dire que l'Etat sioniste n'a jamais autant bénéficié de la sollicitude de l'administration américaine que depuis l'entrée de Donald Trump à la Maison- Blanche. Sans attendre, le président palestinien, Mahmoud Abbas, a déclaré la fin de tous les accords avec Israël et les Etats-Unis, assurant qu'Israël «est responsable des territoires qu'il occupe», et que ses plans d'annexion d'une partie du territoire occupé en Cisjordanie, prévus dans le soi-disant plan de paix proposé par Trump et ses «conseillers» sionistes, en janvier dernier, contreviennent à la légalité internationale et aux accords déjà conclus. Le président Abbas a annoncé cette décision au terme d'une réunion des dirigeants palestiniens, mardi, au siège de la présidence, à Ramallah. «L'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et l'Etat de Palestine sont désormais libérés de tous les accords et arrangements avec les gouvernements américain et israélien et de toutes les obligations qui y sont contenues, y compris les obligations de sécurité», est-il inscrit dans la déclaration publiée par l'agence Wafa.
Le pernicieux «Accord du siècle», élaboré par le gendre et conseiller de Trump, Jared Kushner, un sioniste qui finance les colonies israéliennes et a obtenu la conversion au judaïsme de la fille du magnat américain, Ivanka Trump, et qui, avec ses compères David Friedman, «ambassadeur américain» en Israël, et Jason Greenblatt, l'éminence grise de l'entreprise Trump, permet au gouvernement Netanyahu de piétiner l'ensemble des résolutions du Conseil de sécurité et l'ONU. Ceci sans la moindre crainte, évidemment, d'un retour de boomerang. à cette arrogante certitude, plusieurs explications. D'abord, les réactions timides, sinon timorées, des autres grandes puissances face aux innombrables défis qu'Israël n'a jamais cessé de lancer à la figure de cette communauté internationale, pétrifiée par une telle arrogance. Ensuite, les fissures intervenues au sein de la Ligue arabe, depuis quelques années, malgré la réaction de la Jordanie prête à une remise en cause de l'accord avec l'Etat juif. De ses palabres, rien de concret ne saurait advenir, hormis les déclarations de pure forme dont l'Etat sioniste et son mentor américain se moquent éperdument.
Le seul espoir qui subsiste pour con-trer l'oukase israélien viendra, peut-être, de certains pays européens qui ne cachent pas leur «intention de riposter» à une telle dérive. Le MAE français Jean-Yves Le Drian a indiqué, mercredi, qu'en plus de la France, l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne, ou encore le Luxembourg et l'Irlande, comptent s'opposer à cette «violation grave» et «inacceptable». Reste à savoir comment.

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