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En France, le candidat de la droite sera connu samedi

Le grand oral des républicains

Mardi soir, sur la chaîne France 2, les cinq prétendants à l'investiture de la droite ont participé au quatrième et dernier débat des Républicains, ultime occasion pour les cinq candidats de marteler leurs
messages auprès des adhérents, en ciblant de préférence Emmanuel Macron. C'était à la veille de l'ouverture du congrès par lequel le parti va départager les postulants, démarche qui remplace les expériences précédentes qui ont valu à la formation d'amères divisions. Ils ont été unanimes sur ce plan, faisant valoir aux électeurs français qu'ils sont face à un «choix grave entre les mains» tant ils estiment que le président sortant a accumulé les contradictions mais aussi les échecs. Après avoir critiqué le choix du polémiste d'extrême droite, Eric Zemmour, de faire l'annonce officielle de sa candidature à la présidentielle d'avril 2022 en parallèle avec la tenue du congrès des républicains dans le but, disent-ils, de l'éclipser au plan médiatique, ils ont procédé, en bon ordre, à la présentation de leur programme. Il faut dire que la droite est en difficulté dans les sondages, même si depuis la dernière élection, elle a mieux résisté à la vague de la République en Marche (LaRem) que ne l'ont fait les socialistes, dont le naufrage a atteint une dimension abyssale. De là à nourrir l'espoir de se qualifier au second tour, il n'y avait qu'un pas et il a été joyeusement franchi par les cinq candidats qui ont rivalisé d'ardeur pour emporter la décision des quelque 140 000 adhérents du parti Les Républicains. Ces derniers ont commencé à voter dès hier matin, à 8 heures, mais le vainqueur ne sera connu que samedi après-midi, après le second tour des consultations.
Si Eric Ciotti a affirmé qu'il porte «le projet le plus ambitieux et le plus abouti» pour convaincre les Françaises et les Français, Michel Barnier, lui, affirme qu'il est «un pragmatique déterminé» à prendre le taureau par les cornes. De quoi remuer la France profonde que taraude le discours fascisant sur le poids et le rôle de l'immigration. Ce à quoi, Valérie Pécresse rétorque qu'elle sait également «agir, quitte à bousculer les conservatismes». De son côté, Philippe Juvin affirme, sobrement, qu'il «sait prendre des décisions difficiles» et Xavier Bertrand d'asséner le coup de massue, en répliquant que, lui au moins, il «connaît les Français, (parce qu')il vit avec eux». Face aux adhérents dont le choix sera mûrement pesé, compte tenu du caractère indécis du scrutin, les cinq prétendants à l'investiture du congrès des Républicains n'ont pas hésité à dramatiser le discours, en perspective du vote électronique au terme duquel sera connu le candidat consensuel de la droite qui croit, malgré toutes les vicissitudes, en ses chances de parvenir au second tour de la présidentielle. Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Eric Ciotti, Michel Barnier et Philippe Juvin auront tenté le tout pour le tout, afin d'obtenir les faveurs des militants indécis tout en sauvegardant l'exigence d'une façade unitaire dont ils ne pouvaient faire abstraction pour la suite de l'aventure.

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