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Après le report du référendum constitutionnel

Le Mali rassure sur ses priorités absolues

Annoncé la semaine dernière par le ministre d' État, ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation, porte-parole du gouvernement, Abdoulaye Maïga, le report de l'élection référendaire relative à la nouvelle Constitution, prévue le 19 mars, a quelque peu perturbé le chronogramme des réformes politiques institutionnelles et électorales attendues au Mali. Comme motif de ce report, Maïga a fait référence à la volonté des autorités de transition d'appliquer scrupuleusement les recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR) et, plus particulièrement, celle de rendre opérationnelle l'Autorité indépendante de gestion des élections. Il faut dire que ce n'est pas là une mince affaire dans la mesure où le processus doit consister à installer les structures de cette Autorité dans les 19 régions administratives du pays ainsi que dans le district de la capitale Bamako. Il a été convenu par les dirigeants du pays que la nouvelle date du référendum sera fixée au terme d'une large concertation avec l'Autorité indépendante de gestion des élections, une fois parachevée, et l'ensemble des acteurs du processus électoral. Autant dire que l'objectif du retour à l'ordre constitutionnel, tel que réclamé par l'Union africaine et la Cédéao, dépend du rythme avec lequel sont menées les réformes. Le gouvernement malien a entrepris de rassurer et l'UA et la Cédéao sur sa détermination à respecter les engagements pris qui constituent «l'une de ses priorités absolues, dans le respect de la durée de la Transition» dont il affirme, en outre, que la date butoir sera observée. Dans ce cadre, Bamako souligne le chemin déjà parcouru, assurant que des avancées majeures illustrent son attachement au calendrier établi. À titre d'exemple, le gouvernement malien met en avant le fait qu'un projet de Constitution est validé et que la réorganisation territoriale a été adoptée par le Conseil national de transition. Alors que le processus global de retour à la légalité constitutionnelle avance, celui de la mise en oeuvre de l'Accord de paix issu du processus d'Alger se heurte, lui, à un certain retard. À plusieurs reprises, le comité de suivi s'est penché sur la question pour exhorter les autorités à intensifier les efforts nécessaires en vue de sa concrétisation. Certes, les conditions socio-économiques et surtout sécuritaires que connaît le Mali rendent difficiles les progrès attendus mais, de toute évidence, la consolidation de la paix et de la stabilité du pays dépend de cette avancée, notamment dans la région nord. Comme la sécurité demeure encore instable malgré les réels progrès enregistrés par les Forces maliennes contre les groupes terroristes qui prolifèrent au niveau de la zone des Trois frontières, principalement, nul doute que le Mali a encore besoin d'un soutien agissant pour mener à bien le processus en cours. L'Algérie, en tant que pays voisin et fidèle à sa doctrine de solidarité avec les peuples en lutte pour leur souveraineté et leur émancipation, oeuvre en ce sens, sans calcul ni réserve, tant il importe que la région sahélo-maghrébine doit être prémunie contre toutes les menaces de déstabilisation. 

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