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Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU

«Le Maroc pratique le terrorisme d’État»

Le Makhzen a été accablé à maintes reprises par les rapports d’Organisations internationales de défense des droits de l’homme.

Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Mohamed Sidi Omar, a affirmé que le Maroc, «foyer du terrorisme», pratique «le terrorisme d’État» au Sahara occidental occupé depuis 1975, soulignant que des terroristes marocains «ont rejoint en grand nombre des groupes terroristes transnationaux». « Il est établi que le Maroc, État occupant, pratique le terrorisme d’État dans les territoires occupés du Sahara occidental depuis 1975», a écrit l’ambassadeur Sidi Omar, coordinateur avec la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), dans un message publié sur les réseaux sociaux.
Et de poursuivre: «Les terroristes nés au Maroc, foyer du terrorisme, ont perpétré des attentats terroristes dans plusieurs pays européens et ont rejoint en grand nombre des groupes terroristes transnationaux.» Le Maroc a été accusé à plusieurs reprises, notamment par des organismes internationaux, d’user de chantage et d’utiliser les cartes du «terrorisme, l’immigration et la drogue» pour «obtenir des compensations» pour l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental occupé.
Le Makhzen a aussi été accablé à maintes reprises par les rapports d’Organisations internationales de défense des droits de l’homme et autres associations de solidarité avec le peuple sahraoui, confirmant le soutien de Rabat au terrorisme et aux groupes terroristes transnationaux, qui dépendent du cannabis marocain et d’autres drogues, comme principale source de financement de leurs opérations terroristes à travers le monde.
Les accusations sahraouies sont confortées par un article documenté, publié par le journal espagnol El Publico, dans lequel il décrit comment le régime du Makhzen marocain utilise le tourisme pour promouvoir son occupation du Sahara occidental, tout en cachant de manière délibérée une répression féroce infligée aux Sahraouis, notamment dans la ville occupée de Dakhla. L’article rédigé par le journaliste José Carmona dresse un tableau sombre de la ville de Dakhla, située dans la zone occupée du Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique, où des stations balnéaires pittoresques et des attractions touristiques cachent une sévère répression marocaine à l’égard des citoyens sahraouis.
Le journaliste espagnol relate aussi dans un récit poignant comment le Maroc a fait de Dakhla «une destination touristique émergente pour les Européens, proposant des vols à bas prix, des sports nautiques et des excursions dans le désert».
L’article relève, en outre, que les autorités d’occupation marocaines imposent un contrôle militaire strict sur la ville, pour museler les voix dissidentes et punir tout acte visant à manifester l’identité du peuple sahraoui. L’article critique également la stratégie du Maroc consistant à utiliser le tourisme pour justifier son contrôle du Sahara occidental, un pays qui, selon les Nations unies, attend toujours sa décolonisation.

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