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Agression sioniste contre Ghaza

Le Nord souffre de famine

Plus de la moitié des champs de culture et des terres arables de Ghaza, essentiels à la sécurité alimentaire, ont considérablement diminué

Les Palestiniens du Nord de Ghaza souffrent de famine en raison de l'agression génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, selon le bureau des médias de l'enclave palestinienne. Par le biais d'un communiqué, le bureau explique que «le problème est particulièrement préoccupant dans le Nord de Ghaza, suite à la fermeture par l'occupation des points de passage et à la limitation du nombre de camions d'aide humanitaire entrant dans l'enclave». «L'utilisation brutale par l'occupation (sioniste) de la famine, de la soif et du refus de soins médicaux comme arme au cours de cette agression barbare est un crime de guerre complexe et avéré, et une confirmation de la poursuite de son plus grand crime de génocide contre notre peuple dans la bande de Ghaza», indique le communiqué.
Le bureau appelle les organisations internationales et humanitaires à prendre «des mesures urgentes et à fournir la nourriture et l'aide humanitaire nécessaires à la population de Ghaza». La communauté internationale, y compris l'ONU, doit intervenir «immédiatement», a-t-il insisté.
Cette situation est aggravée par un constat de terrain fait par les Nation Unies, à savoir que plus de la moitié des champs de culture et des terres arables de Ghaza, essentiels à la sécurité alimentaire, ont considérablement diminué en termes de densité et de santé, en raison de l'agression dévastatrice sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023. A l'aide d'images satellite, le Centre satellitaire des Nations Unies (UNOSAT) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont constaté que 57% des champs de culture permanents et des terres arables de Ghaza, essentiels à la sécurité alimentaire, avaient montré une baisse significative de leur superficie, densité et santé. «En mai 2024, la santé et la densité des cultures à Ghaza ont montré un déclin remarqué par rapport à la moyenne des sept saisons précédentes», selon l'UNOSAT. «Cette détérioration est attribuée aux activités liées au conflit,
notamment les rasages, les mouvements de véhicules lourds et les bombardements», a ajouté la source.
Selon l'UNOSAT, cette baisse correspond à une augmentation de 30% des terres agricoles endommagées depuis la publication de sa dernière analyse en avril. Outre les dégâts causés aux champs de culture et aux vergers, les serres de Ghaza ont également subi des dégâts importants, a indiqué l'UNOSAT. Ghaza possède environ 151 kilomètres carrés de terres agricoles, ce qui représente environ 41% du territoire de l'enclave côtière, selon les données de l'UNOSAT.
Sur le plan diplomatique, le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a déclaré que la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza est une «lueur d'espoir» à même de hâter la fin de l'agression sioniste. Dans une déclaration jeudi aux médias à l'issue d'un entretien avec son homologue turc à Ankara, le ministre brésilien a, en outre, souligné «l'importance de soulager les souffrances des Palestiniens dans la région et de fournir l'aide humanitaire dont ils ont besoin», réitérant «le soutien du Brésil à la proposition d'une solution à deux Etats conformément aux frontières de 1967».
Et d'ajouter: «Le Brésil soutenait toute solution susceptible d'apporter des avancées positives», exprimant son souhait que «la décision prise par le Conseil de sécurité conduira à l'instauration de la paix et de la sécurité dans la région». Lundi, le Conseil de sécurité a adopté un projet de résolution pour un cessez-le-feu à Gaza, avec une majorité de 14 voix.

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