Le Conseil de sécurité reconnaît son action prépondérante dans la lutte antiterroriste en Afrique
Le rôle incontestable de Tebboune
Le Conseil de sécurité de l’ONU exprime, à travers la personne du président Tebboune, un témoignage unanime du rôle pivot de l’Algérie dans toute l’Afrique.

Le Conseil de sécurité de l’ONU reconnaît le rôle central de l’Algérie dans la lutte antiterroriste en Afrique. Cette distinction émise par la plus haute instance des Nations unies est adressée au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour «son rôle dans la prévention et la lutte contre le terrorisme». Le chef de l’État algérien a été choisi par ses pairs «pour assumer cette responsabilité qui pèse lourdement sur notre continent, compte tenu de ses répercussions désastreuses et complexes». Le défi a été relevé. Preuve en est cette marque de reconnaissance qui honore l’Algérie.
C’est pourquoi le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté vendredi soir «une déclaration présidentielle, initiée par l’Algérie en sa capacité nationale, mettant en exergue l’architecture institutionnelle de la lutte contre le terrorisme en Afrique».
En adoptant cette déclaration présidentielle, les représentants des pays siégeant au Conseil de sécurité, dont les membres permanents attestent d’«une évolution importante», consacrent «pour la première fois, la reconnaissance au plus haut niveau international du rôle de Champion de l’Union africaine pour la prévention et la lutte contre le terrorisme», dévolu au président de la République.
Cette distinction, dont la valeur politique et symbolique n’est pas à démontrer, renvoie au «rôle essentiel des mécanismes africains existants», dont l’Algérie a su faire bon usage, «en particulier le Comité des services de renseignement et de sécurité de l’Afrique (CISSA), l’Unité antiterroriste de la Force africaine en attente, et Afripol». Ces instances sécuritaires «démontrent ainsi la maturité croissante de l’architecture sécuritaire continentale», a estimé le Conseil de sécurité de l’ONU, apportant ainsi, à travers la personne du président Tebboune, un témoignage unanime du rôle pivot de l’Algérie dans toute l’Afrique.
Le poids que représente l’Algérie, en tant que vecteur de paix et de stabilité dans sa zone d’influence, permet aisément de distinguer le rôle central qu’elle a joué dans la crise du Sahel, en empêchant toute attaque contre le Niger. Cette attitude est un acte de prévention contre le terrorisme qui aurait explosé en cas de déstabilisation de cet État-clé de la région sahélo-saharienne.
Cette distinction du président Tebboune fait suite à un débat au Conseil de sécurité, initié le 21 janvier dernier par l’Algérie et présidé par son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf. Il y avait souligné «la trajectoire actuelle du terrorisme en Afrique», qu’il a qualifiée d’«insoutenable», tout en insistant sur «la nécessité d’une nouvelle approche alliant sécurité et développement, et sur un leadership africain fort soutenu par des partenariats internationaux efficaces».
En cela, l’Algérie agit pleinement dans le sens d’une médication du mal terroriste par le développement et le fait en y mettant les moyens, notamment le milliard de dollars dédié par le président de la République à tous les pays africains qui en expriment le besoin. Et c’est là un aspect que la déclaration présidentielle «articule de manière soutenue les dimensions sécuritaires et de développement».
Comme mesure pratique pour maintenir cette question importante au cœur du débat, «ce document important du Conseil de sécurité demande au secrétaire général de l’ONU de présenter des rapports annuels sur les efforts conjoints de l’Union africaine et des Nations unies dans la lutte contre le terrorisme en Afrique». Cette instruction est accompagnée par la nécessité d’établir «un mécanisme de suivi régulier sans précédent».
Le travail remarquable de l’Algérie dans le domaine de la lutte antiterroriste a donc suscité cette action qui «constitue une étape importante dans l’institutionnalisation du partenariat entre l’Union africaine et les Nations unies en matière de lutte contre le terrorisme». Elle constitue également la garantie d’«un examen continu des progrès accomplis dans ce domaine».