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Développement, intégration, stabilité et paix en Afrique

Le rôle majeur de l'Algérie

Notre pays est manifestement l'un des moteurs de l'intégration économique en Afrique.

Le Premier ministre, Nadir Laraboui, représente le président de la République à la 6e réunion semestrielle entre l'Union africaine (UA), les Communautés économiques régionales (CER) et les Mécanismes régionaux, rapporte un communiqué du Premier ministère. «Cette réunion de haut niveau sera consacrée au renforcement de la coordination et de la coopération entre l'Union africaine, les Communautés économiques régionales et les Mécanismes régionaux dans différents domaines», précise la même source. Cette rencontre est prioritairement destinée à «appuyer les efforts de maintien de la paix et de la sécurité et d'accélérer la cadence du développement et de l'intégration économique au niveau continental», conclut le communiqué. Il faut savoir que les CER sont des regroupements régionaux d'États africains. Ils constituent les piliers de l'UA. Initié par les pays d'Afrique du Nord, de l'Est, de l'Ouest et de l'Afrique australe, ces organisations on vu le jour à l'ère de l'Organisation de l'Unité africaine. Elle ont connu des fortunes diverses, même s'il est établi qu'aucune d'elles ne peut être citée en exemple de développement régional. Il va de soi que les ingérences néocoloniales et ses corollaires, à savoir l'instabilité politique et le sous-développement socioéconomique, auront empêché l'émergence de ces régions. Ce constat étant établi, la CER s'est donné la mission de «faciliter l'intégration économique régionale entre les membres de chacune des régions», rapporte un document de l'UA. Un travail de longue haleine qui devra être complété par une autre intégration qui amarre ces organisations à la grande Communauté économique africaine (CEA). Créée dans le cadre du Traité d'Abuja en 1991, entré en vigueur depuis 1994 et ambitionne de créer un marché commun africain en utilisant les CER comme éléments de base. Ce projet africain est prometteur et a visiblement connu un début de mise en oeuvre avec le lancement de la Zone de libre-échange africaine.
En cela, l'Algérie est manifestement l'un des moteurs de cette intégration et le président Tebboune en a donné un signal fort en accordant un milliard de dollars à l'Afrique pour des opérations de développement. Mis sous l'autorité de l'Agence algérienne de coopération internationale, cette enveloppe, qui n'a rien de symbolique, a déjà permis le désenclavement de régions africaines. Mais cet exemple ne suffit pas à définir toute l'action de l'Algérie dans le sens de l'intégration africaine. Son action dans la mise en place de la Zlecaf en fait l'un des États pionniers de l'intégration africaine.
Nadir Larbaoui, qui exprimera le point de vue de l'Algérie sur les enjeux politiques et économiques que devra affronter l'Afrique arrive donc en Acra, précédé par une réputation d'État bâtisseur qu'a l'Algérie sur le plan continental. Les actions concrètes initiées par Sonelgaz, Sonatrach et Cosider en Afrique sont citées en exemple, à l'image des 14 pays de la Cédéao qui ont sollicité Sonelgaz pour son expertise dans les réseaux électriques, pour ne citer que l'exemple le plus récent. Mais l'Afrique, c'est aussi l'Intelligence artificielle comme horizon à atteindre. Pour cela, le Conseil exécutif de l'UA a approuvé sa stratégie continentale d'intelligence artificielle (IA) et le Pacte numérique africain pour stimuler le développement numérique de l'Afrique. C'est ce qu' a déclaré la commissaire de l'UA aux Infrastructures, à l'Énergie et à la Numérisation, Amani Abou-Zeid. «Notre conseil a approuvé, hier, la stratégie de l'UA pour l'intelligence artificielle et la stratégie pour l'utilisation des technologies numériques, qui ouvriront la voie à l'utilisation par l'Afrique des technologies numériques pour le développement», a déclaré Mme Abou-Zeid.
«Les stratégies nous aideront à créer un marché numérique unique et à guider tous les pays souverains sur la manière d'utiliser la technologie numérique pour stimuler leurs processus de développement», a-t-elle déclaré.

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