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«Ni sécurité ni stabilité sans nos droits», affirme Mahmoud Abbas

Les Palestiniens ont marqué la Nakba

Le président Abbas a exigé de l'entité sioniste de «sortir du cycle du déni des droits nationaux légitimes du peuple palestinien, reconnus par le droit international et les résolutions de l'ONU», ajoutant que les Palestiniens «n'abandonneront aucun de leurs droits».

Des Palestiniens se sont rassemblés, hier, pour marquer la «Nakba», ou «catastrophe», 74 ans après la création de l'Etat d'Israël, dans un contexte tendu avec les forces sionistes dont l'intervention lors des funérailles de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh a provoqué un tollé international. Les manifestations organisées chaque année le 15 mai à travers la Cisjordanie, territoire palestinien illégalement occupé depuis 1967 par l'entité sioniste, El Qods-Est et à l'intérieur de l'Etat hébreu se sont déroulées dans un contexte de fortes tensions après la mort de la la journaliste d'Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, à l'âge de 51 ans.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré samedi dernier que le refus de l'entité sioniste de reconnaître les droits du peuple palestinien n'apporterait la sécurité et la stabilité à personne. Selon l'agence de presse officielle palestinienne WAFA, il a fait ces remarques dans un discours marquant le 74e anniversaire de la Nakba palestinienne, signifiant littéralement le jour de la catastrophe. Le président Abbas a exigé de l'entité sioniste de «sortir du cycle du déni des droits nationaux légitimes du peuple palestinien, reconnus par le droit international et les résolutions de l'ONU», ajoutant que les Palestiniens «n'abandonneront aucun de leurs droits, en particulier leur droit à l'autodétermination et à l'établissement de leur Etat indépendant avec El-Qods-Est comme capitale». Le président palestinien a également demandé l'affirmation du droit au retour des Palestiniens et une solution juste à la question des réfugiés palestiniens conformément à la résolution 194 de l'ONU et à l'Initiative de paix arabe de 2002. L'unité nationale du peuple palestinien «est la réponse la plus forte à la Nakba, à l'occupation et à l'injustice à laquelle le peuple palestinien est soumis», a conclu le président Mahmoud Abbas.
Par ailleurs, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme Michelle Bachelet, a appelé à enquêter sur les actions des forces sionistes lors des obsèques de la journaliste palestinienne Shireen Abou Aqleh et à mettre fin à l'impunité. Son appel fait suite au meurtre de la journaliste d'Al Jazeera, Shireen Abou Aqleh, qui a été tuée par balle mercredi dernier alors qu'elle couvrait une incursion sioniste à Jénine, en Cisjordanie. La journaliste a été enterrée vendredi à El Qods-Est et une foule immense s'est rendue à ses obsèques. La Haute-Commissaire a déclaré que les images de la police sioniste attaquant des personnes en deuil lors du cortège funèbre de la journaliste Shireen Abou Aqleh à El Qods-Est le vendredi 13 mai ont été «choquantes». «Les rapports indiquent qu'au moins 33 personnes ont été blessées», a-t-elle affirmé. Mme Bachelet a déclaré que l'utilisation de la force par l'entité sioniste, qui était filmée et diffusée en direct, semblait «inutile et devait faire l'objet d'une enquête rapide et transparente». «Il doit y avoir des comptes à rendre pour le terrible meurtre non seulement de Shireen Abou Aqleh mais pour tous les meurtres et blessés graves dans le territoire palestinien occupé», a-t-elle déclaré. La cheffe des droits de l'ONU a rapporté que 48 Palestiniens ont été tués par les forces d'occupation jusqu'à présent cette année. «Comme je l'ai demandé à maintes reprises auparavant, il doit y avoir des enquêtes appropriées sur les actions des forces de sécurité (sionistes)», a déclaré Mme Bachelet. «Cette culture de l'impunité doit cesser maintenant», a-t-elle insisté.

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