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Crise politique Tunisienne

Les partis islamistes s'agitent

Les partis islamistes, notamment le MSP partent en rescousse de leurs homologues en Tunisie au lendemain de la suspension des activités du Parlement et le limogeage du Premier ministre par le président Kaïs Saïed. Ils tentent de peser dans le bras de fer engagé entre le président Kaïs Saïed et Ghennouchi, dont la coalition au pouvoir dirigé par son parti endosse la responsabilité de la dégradation de la situation sociale, économique et sanitaire qui frappe la Tunisie. Ce responsable appelle les Tunisiens à investir la rue. Ils ne reconnaissent la légitimité que lorsqu'elle est en leur faveur. Dans son communiqué, le MSP considère les décisions exceptionnelles prises par le président tunisien comme «un coup d'Etat contre la Constitution tunisienne et contre la volonté populaire exprimée lors des dernières législatives et un échec systématique de la transition démocratique tunisienne qui a créé distinction et espoir pour les Tunisiens et peuples libres du monde». Il a appelé les autorités officielles à «soutenir les institutions légitimes en Tunisie, à condamner le coup d'état, à considérer le danger de ces décisions unilatérales et anticonstitutionnelles sur la Tunisie et son voisinage, et à aider les Tunisiens à surmonter leurs problèmes politiques et économiques». Dans le même sillage, il indique que ce qui se passe en Tunisie «reflète l'image des coups d'état commis dans les pays du printemps arabes et qui ont été parrainés par les régimes arabes bien connus, conduisant ces pays au chaos, au sous-développement, à l'effondrement économique et aux ruptures sociales».Une position, en somme identique à celle du mouvement islamiste Ennahda qui a dénoncé dans un communiqué publié dimanche soir «un coup d'Etat contre la révolution et contre la Constitution». Emboîtant le pas à Ghennouchi, le parti de Abderazzak Makri appelle «le peuple tunisien à protéger ses institutions légitimes, à rejeter le coup d'état et à résoudre ses problèmes par le dialogue et un large consensus à travers les solutions constitutionnelles pour surmonter les blocages...». Il a également appelé «la communauté internationale et les organisations régionales et internationales à condamner le coup d'état d'autant qu'il est contraire à la légitimité et constitue une menace pour la sécurité et la stabilité dans toute la région». Par contre le chef du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, n'est pas sur la même longueur d'onde que son frère ennemi, le MSP. Il rejette toute ingérence dans leurs affaires internes de la Tunisie par des parties étrangères qui visent, selon lui «à créer le chaos». Il a affirmé que «sa formation s'alignera sur la position officielle de l'Algérie, qui a toujours refusé de s'immiscer dans les affaires internes des autres pays comme il a constamment insisté sur le respect de la souveraineté, la Constitution et les institutions des pays tiers». Toutefois, il a appelé la diplomatie algérienne à agir au plus vite. «Nous croyons que l'Algérie, avec sa sagesse, ses relations et sa capacité d'influence, est capable d'éviter les troubles et de rétablir la stabilité en Tunisie car elle a toujours été du côté du peuple tunisien.» Le même orateur a appelé «à la nécessité d'éviter toutes les rivalités et hostilités autour du pouvoir et des intérêts partisans, en réduisant les tensions sociales, en privilégiant le dialogue et se serrant les rangs pour maintenir la stabilité et protéger les acquis de la révolution, de la démocratie et de la liberté». Pour rappel, outre Ennahdha, les partis de la coalition, Qalb Tounes et le mouvement islamiste nationaliste Al-Karama, ont condamné les décisions de M. Saïed.

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