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«Mauvais pour les affaires», l’embrasement menace la région

Les pays du CGG affichent leur inquiétude

L'entité sioniste se vante d'avoir «intercepté, avec l'aide des Etats-Unis et d'autres pays alliés dont la France et le Royaume-Uni, mais aussi la Jordanie et l'Arabie saoudite», la quasi-totalité des 350 drones et missiles lancés par l'Iran contre son territoire. L'opération défensive a été baptisée «Bouclier de fer», une référence explicite au «Dôme de fer» censé parer aux attaques de la résistance palestinienne et dont l'opération «Tempête d'Al-Aqsa» a balayé la prétendue invulnérabilité. Netanyahu, a appelé sans rire, lundi, la «communauté internationale» dont il a sans doute, ignoré les invites à un cessez-le-feu et le passage d'une aide humanitaire accrue à Ghaza, à «rester unie» face à «l'agression iranienne, qui menace, dit-il, la paix mondiale». Quant aux Etats du Golfe, ils se démènent pour empêcher un embrasement dont ils craignent à juste titre de faire les frais aussi bien dans le domaine sécuritaire qu'économique. Un conflit à grande échelle mettrait effectivement en péril leurs ambitieux projets de développement, menés tambour battant depuis près de deux décennies. Ils ont ainsi multiplié les concertations diplomatiques et militaires, ces derniers jours, évoquant le spectre d'une conflagration régionale aux conséquences imprévisibles, alors que l'agression barbare sioniste contre la population de Ghaza se poursuit, avec plus de 33 000 martyrs en majorité des enfants et des femmes. Le fait qu'ils se situent en première ligne d'un affrontement direct entre l'Iran et l'entité sioniste a de quoi donner des sueurs froides aux dirigeants des six Etats dont la plupart accueillent, depuis de très nombreuses années, des bases et autres installations militaires américaines, sachant que les Etats-Unis sont le premier allié «inconditionnel» de l'entité sioniste.
En outre, les «poids lourds» du CCG que sont l'Arabie saoudite et les Emirats ont déjà été confrontés aux frappes des Houthis contre leurs installations pétrolières, du fait de leur rôle moteur dans la coalition intervenue au Yémen pendant des années, sans le moindre résultat.
Les Accords d'Abraham et la normalisation entre certains Etats du CCG et Israël, sous la férule de Washington, ont contribué à sceller une sorte de pacte entre les différentes parties, auquel cas il n'est pas exclu que l'Iran, prenant en considération les difficultés réelles d'atteindre l'entité sioniste par des frappes balistiques, n'opte pour une solution autrement plus à sa portée. Dimanche, en conséquence, des discussions nourries ont mobilisé le président des Emirats qui a abordé ces questions avec l'émir du Qatar et les rois de Jordanie et du Bahrein alors que le prince héritier saoudien s'en est inquiété auprès du Premier ministre irakien.
Il convient, dans ce cadre, de noter que le Premier ministre du Qatar et le ministre saoudien des AE ont également débattu la question avec leur homologue iranien, pendant que le ministre saoudien de la Défense s'en inquiétait auprès de son homologue américain. Quant à l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, il a exhorté, lundi, le président iranien Ebrahim Raïssi à «éviter toutes les formes d'escalade et l'extension du conflit dans la région».. 

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