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Négociations politiques à Baghdad pour un nouveau gouvernement

Les violences continuent à Najaf et Kerbala

Les politiciens négociaient hier la formation du prochain gouvernement à Baghdad, alors que les violences se poursuivent dans les deux villes saintes d’Irak, Kerbala et Najaf, en dépit des médiations. Depuis le 1er octobre, l’Irak est en proie à sa pire crise sociale, déjà marquée par plus de 420 morts et près de 20.000 blessés, dont beaucoup resteront handicapés à vie, selon un bilan établi par des sources médicales et policières. à Najaf, entrée dans un cycle de violences avec l’incendie, mercredi dernier, du consulat d’Iran, des manifestants ont continué jusque dans la nuit à converger vers le mausolée d’une figure tutélaire d’un parti chiite, d’où des hommes en civil ont tiré sur les manifestants qui avaient incendié une partie du bâtiment. Ces hommes ont tiré à la grenaille et lancé des grenades lacrymogènes sur les manifestants, ont rapporté des témoins. Depuis plusieurs jours, les dignitaires tribaux de la ville tentent de négocier une sortie de crise, alors que le gouverneur en appelle à Baghdad pour faire cesser des violences face auxquelles les forces de sécurité locales se disent impuissantes. Hier, les chefs de tribus ont appelé Moqtada Sadr et ses combattants des brigades de la Paix à s’interposer, a indiqué le bureau du turbulent leader chiite. Jusqu’ici toutefois, Moqtada Sadr, qui avait fait défiler ses hommes en armes dans Baghdad en octobre, promettant de «protéger» les manifestants, n’a pas répondu. à Kerbala, plus au nord, de nouveaux affrontements ont eu lieu, dans la nuit, entre manifestants et forces de l’ordre qui ont tiré à balles réelles et des grenades lacrymogènes. Ailleurs dans le Sud, les manifestants se rassemblent pour une nouvelle journée de mobilisation contre le pouvoir, à Baghdad. Là, les partis politiques se réunissent pour trouver un remplaçant au Premier ministre démissionnaire, Adel Abdel Mahdi, alors que les chefs des groupes parlementaires étudiaient hier une nouvelle loi électorale censée faire émerger une Assemblée plus jeune et plus représentative. Mais pour les manifestants, il en faut plus. Eux veulent la fin du système de répartition des postes en fonction des appartenances ethniques et confessionnelles et, pour certains, du régime parlementaire. Ils dénoncent l’ensemble de la classe politique dans un pays où, depuis la chute de Saddam Hussein, en 2003, lors de l’invasion américaine, l’équivalent de deux fois le PIB a disparu dans les méandres de la corruption.

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