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Burkina Faso

Limogeage du chef d'état-major général des armées

Depuis une récente acquisition de moyens de combats aériens, l'armée diffuse régulièrement des vidéos de frappes sur des colonnes ou des regroupements de terroristes présumés, assurant que la reconquête et la sécurisation de l'ensemble du territoire est en cours.

Le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a limogé vendredi soir, le chef d'état-major général des armés, David Kabré, ainsi que le chef d'état-major de l'armée de terre, Adam Néré, selon des décrets lus à la télévision publique burkinabè (RTB). Selon un premier décret, le colonel-major Célestin Simporé, est désigné chef d'état-major général des armées en remplacement du colonel-major David Kabré. Le colonel Simporé était, jusque-là, à la tête du Commandement des Opérations du théâtre national (COTN). Il sera secondé par le colonel Moussa Diallo, nommé par un deuxième décret, chef d'état-major général adjoint des armées. Le capitaine Ibrahim Traoré, a nommé, via un troisième décret, le colonel Théophile Nikiéma, chef d'état-major de l'armée de terre. Il remplace à ce poste le colonel Adam Néré. Les raisons de ces changements à la tête de l'armée burkinabè n'ont pas été communiquées par le capitaine Traoré. «Ce sont des meneurs d'hommes, chargés de conduire et coordonner les offensives au front dans la guerre pour la reconquête du territoire, voulue par le chef de l'Etat», a expliqué une source sécuritaire de haut rang, y voyant le «passage à un nouveau cap, celui de l'offensive et la traque des terroristes».
Par ailleurs, et dans une note rendue publique, vendredi, l'armée burkinabè a indiqué qu'elle a lancé des offensives contre les groupes armés terroristes dans plusieurs régions du pays. Confrontées à des attaques terroristes depuis 2015, les autorités burkinabè ont multiplié les opérations antiterroristes ces derniers jours à travers des actions offensives contre les groupes armés terroristes. Jeudi 30 mars, l'état d'urgence est entré en vigueur dans huit régions du Burkina Faso, notamment le Soum, la Tapoa, le Namentenga, le Bam ou encore le Sanmatenga. Parallèlement, l'armée organise des opérations de ravitaillement des localités jadis assiégées par les groupes armés terroristes comme ce fut le cas de la ville de Titao, dans le nord du pays, ravitaillée par voie terrestre, jeudi.
Depuis une récente acquisition de moyens de combats aériens, l'armée diffuse régulièrement des vidéos de frappes sur des colonnes ou des regroupements de terroristes présumés, assurant que la reconquête et la sécurisation de l'ensemble du territoire est en cours. Dans la foulée du Mali et du Niger voisins, le Burkina Faso a été pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées aux groupes terroristes liés à Al-Qaïda et à l'organisation Etat islamique (EI), qui ont fait plus de 10000 morts - civils et militaires - selon des ONG, et quelque deux millions de déplacés internes. Face à la recrudescence de cette violence, le capitaine Ibrahim Traoré arrivé au pouvoir par un putsch le 30 septembre 2022 - le deuxième en un an -, avait fait part en février de sa «détermination intacte» à combattre les terroristes, qui contrôlent environ 40% du pays.

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