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La France en quête d’un Premier ministre

Macron a réuni hier plusieurs partis

Les ténors des partis politiques en France, hors extrême droite et gauche radicale, étaient conviés hier après-midi pour une réunion avec le président français, Emmanuel Macron, afin d'avancer sur une «méthode» permettant à un futur gouvernement d'être constitué, et surtout de survivre à une censure. Après une courte trêve consacrée à la réouverture de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, Emmanuel Macron avait repris, lundi, ses consultations afin de nommer un nouveau Premier ministre. Il a invité les chefs de parti - hors Rassemblement national (RN - extrême droite) et La France Insoumise (gauche radicale) - et de groupe parlementaire à l'Élysée autour d'une même table à partir de 14h00 locales hier, après avoir consulté séparément différentes forces politiques depuis vendredi. «L'idée, c'est que (...) le président de la République puisse faire une forme de synthèse» des rencontres des derniers jours «et travailler à une forme d'accord de méthode sur comment on peut discuter dans les jours à venir», a résumé la patronne des Écologistes, Marine Tondelier, sur France Info. Les socialistes et les communistes, membres du Nouveau Front populaire avec La France Insoumise, enverront également leurs représentants. «Comment sauver le soldat Macron et le macronisme avec», a tancé sur X Eric Coquerel, cadre de LFI à l'Assemblée, à l'adresse des autres forces de gauche. Le président du groupe communiste André Chassaigne a, lui, annoncé une réunion des chefs du NFP à l'Assemblée hier, à 9h00 locales. La cheffe de l'extrême droite française, Marine Le Pen, et le président du RN, Jordan Bardella, ne seront pas non plus à l'Élysée. L'entourage du chef de l'État estime que le parti lepéniste et LFI ont fait valoir qu'ils ne souhaitaient pas trouver de compromis. Cette réunion ne devrait toutefois pas être le lieu pour plancher sur une plate-forme programmatique, et cette tâche ardue resterait confiée au futur Premier ministre, alors que plusieurs noms circulent.
Issu de la droite, l'ancien commissaire européen Michel Barnier, en fonction depuis seulement trois mois, a été contraint jeudi de démissionner, après un vote de censure à l'Assemblée nationale. La gauche continue de demander un chef de gouvernement issu de ses rangs, mais plusieurs noms provenant du bloc central circulent également. «On a fait un pas ce matin», a affirmé le patron du parti communiste Fabien Roussel, venu avec la «volonté de trouver des solutions» mais sans «mettre des préalables», pas même celui d'un Premier ministre de gauche», au contraire des socialistes, qui l'exigent.

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