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Le maroc réagit à l'agression israélienne

Pas un mot pour les victimes palestiniennes

À travers un communiqué de son ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le Maroc a réagi aux agressions sionistes contre Ghaza, en usant d'un vocable très éloigné de la réalité des faits. Ainsi, Bourita affirme que «le Maroc suit avec une vive inquiétude la grave détérioration de la situation dans la bande de Ghaza». Une «vive inquiétude», nullement accompagnée par des actes sur le terrain. En effet, aucun signe ne vient de Rabat pour interpeller son allié israélien sur les innombrables meurtres que commet son armée à Ghaza. Des enfants sont tués dans les bombardemens et le ministre marocain impute cette «détérioration de la situation» au «retour des actes de violences et des combats, qui ont causé des pertes humaines et des dégâts matériels». Bourita fait mine de ne pas savoir qui tue qui dans ce face- à- face entre une organisation armée, dotée de petits moyens et une soldatesque sioniste équipée de missiles, d'avions et de drones de combat. Le ministre marocain des Affaires étrangères fait l'économie d'un décompte macabre de victimes civiles absolument innocentes et qui sont toutes palestiniennes. Pas un seul Israélien n'est touché par l'accès de violence à Ghaza. Le communiqué de Bourita pousse le ridicule, jusqu'à rappeler la présidence marocaine du Comité El-Qods. C'est le roi Mohammed VI qui en a la charge. C'est le même monarque qui a reçu tant de ministres et de chef militaire israélien. Et c'est le même Mohammed VI qui ne dit mot sur le massacre qui a lieu dans l'enclave palestinienne. Ainsi, au lieu d'agir fermement auprès de son allié du moment, le royaume se contente d'appeler «à éviter davantage d'escalade et à rétablir le calme pour que la situation ne dégénère pas», insiste le ministre marocain des Affaires étrangères, dans une tentative de ménager son allié du moment, auquel il ne demande aucun compte. La réaction marocaine traduit clairement le rapport de domination que ce pays subit dans sa relation avec l'État hébreu. Bourita confirme donc qu'il n'y a absolument rien à attendre du Makhzen qui semble avoir déjà cédé la souveraineté du royaume.

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