La cause sahraouie bénéficie de plus en plus du soutien international
Ramirez appelle à l'autodétermination du peuple sahraoui
Le Conseiller Ramirez a précisé que «le droit à l'autodétermination est un droit reconnu par les Nations unies et qui n'a toujours pas été mis en oeuvre au Sahara occidental en raison de blocages exercés par l'occupant marocain».
Le conseiller pour la coopération institutionnelle et la solidarité internationale du Cabildo de la Grande Canarie (Espagne), Carmelo Ramirez, a réaffirmé «la nécessité de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination». Cette position renseigne sur l'attachement d'une grande partie de la casse politique et de la société civile espagnole au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.
Cette avancée politique en matière d'engagement et de solidarité avec la cause sahraouie rappelle à la communauté internationale que la question sahraouie relève bel et bien d'une question de décolonisation tous azimuts.
Le conseiller pour la coopération institutionnelle et la solidarité internationale du Cabildo de la Grande Canarie, Carmelo Ramirez, a rappelé les organisations régionales et internationales que «la question sahraouie ne pourrait trouver de solutions qu'a travers l'application de la Charte et les résolutions des Nations unies», a-t-il affirmé.
Le Conseiller Carmelo Ramirez, a déclaré dans ce sens qu'«Il est essentiel que soit résolu le problème du Sahara occidental qui perdure depuis plus de cinquante ans», a-t-il souligné à l'occasion de l'accueil de 38 enfants sahraouis, participant au au programme «vacances en Paix». À ce propos, le Conseiller Ramirez, a précisé que «le droit à l'autodétermination est un droit reconnu par les Nations unies et qui n'a toujours pas été mis en oeuvre au Sahara occidental en raison de blocages exercés par l'occupant marocain», a-t-il indiqué.
Ramirez a souligné l'importance de la coopération sur le plan humanitaire appelant en la matière «la communauté internationale à «respecter les droits légitimes du peuple sahraoui», a-t-il rappelé.
La même attitude et position a été exprimée par le président du Cabildo de la Grande Canarie, Antonio Morales, qui a déclaré que «le programme «Vacances en paix», offrant aux enfants
sahraouis, issus des camps de réfugiés, la possibilité de passer des vacances dans une famille d'accueil en Espagne, symbolise l'amitié et la coopération entre les peuples canarien et sahraoui», a-t-il affirmé. Pour sa part, le délégué sahraoui aux îles Canaries, Ali Salem Sidi Zein, a souligné que «Nous exprimons notre gratitude à toutes les institutions, entités et personnes participant à la réussite de ce programme de solidarité avec le peuple sahraoui qui, depuis 50 ans, vit en exil, alors qu'une part importante de son territoire est illégalement occupée par le Maroc contre lequel le peuple mène une lutte légitime pour son autodétermination et son indépendance», a-t-il martelé.
Les médias espagnols qui ont relayé l'événement ont souligné que «des représentants des différentes forces politiques présentes au Conseil du Cabildo de la Grande Canarie ont participé à l'évènement, en signe de solidarité avec la cause sahraouie. Et la ministre espagnole de la Jeunesse et l'Enfance, Sira Rego, de la Gauche unifiée, a tenu vendredi une séance de travail avec le représentant du Front Polisario en Espagne, Abdellah Arabi et les membres de la Coordination d'Etat des associations solidaires avec le Sahara pour examiner les voies et moyens de renforcer et améliorer le programme «Vacances en paix»», note-t-on.
Pour rappel, une manifestation a été organisée dernièrement aux îles Canaries pour le soutien du peuple sahraoui. La manifestation a été couverte par les médias espagnols qui ont rapporté que «plusieurs personnes sont sorties lundi dans les rues de Tenerife pour exiger la fin du pillage des ressources naturelles du Sahara occidental occupé par le Maroc. Les manifestants ont brandi des drapeaux du Sahara occidental et des banderoles sur lesquelles des sociétés multinationales-qui poursuivent illégalement leurs activités dans les territoires occupés- ont été pointées du doigt afin de mettre fin à leurs projets», affirme-t-on.
La déclaration du président de la Fédération espagnole des institutions solidaires avec le Sahara occidental, Carmelo Ramirez lors de sa participation à cette manifestation contre l'occupation marocaine des territoires sahraouis a suscité plusieurs réactions. Ramirez a souligné qu'il est «impératif de s'attaquer au problème du pillage de ces ressources par le Maroc dans les territoires occupés. Les ressources qui incluent le phosphate, les réserves de pêche et potentiellement du pétrole, représentent un enjeu économique considérable, exacerbant les tensions dans ce conflit vieux de plusieurs décennies», rappelle-t-on.