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Agression marocaine contre le Sahara Occidental

Scandaleuse position des pays du Golfe

Il n’ y a rien d‘étonnant dans cette position quand on sait que ces mêmes pays se sont empressés de normaliser leurs relations avec Israël, laissant sur le carreau la cause la plus sacrée du Monde arabe et musulman: celle de la Palestine.

L'encre de la souillure ayant scellé leur normalisation avec Israël n'a pas encore séché, que les pays du Golfe s'empressent de commettre un autre «acte» qui fait voler en éclats la prétendue solidarité arabe.
Les Emirats arabes unis, le Qatar et le Bahreïn ont annoncé leur soutien et leur solidarité avec le Maroc. Sans nul doute cet empressement des pays du Golfe à fait et cause pour «le Maroc frère», obéit à un signal. Par cette décision, ces émirats du Golfe viennent de signifier qu'ils font partie officiellement du conflit opposant l'occupant marocain au Sahara occidetal. C'est une décision concertée qui s'apparente à un autre scandale après celui de la normalisation avec Israël. Preuve en est, les Emirats arabes unis ont été les premiers à rendre public un communiqué pour saluer la décision du roi du Maroc. «L'Etat des Emirats exprime sa solidarité avec le royaume du Maroc frère et soutient la décision de sa majesté le roi Mohammed VI de mettre un terme à l'infiltration illégale dans la zone-tampon de
El Guerguarat qui relie le Maroc à la Mauritanie, dans le but d'assurer le cheminement ordinaire des marchandises entre les deux pays voisins», indique un communiqué diffusé par l'agence officielle émiratie. Les Emiratis «saluent» donc une agression caractérisée contre le peuple sahraoui qui lutte pour son autodétermination. Il n'y a rien d'étonnant dans cette position, quand on sait que ces mêmes pays se sont empressés de normaliser leurs relations avec Israël, laissant sur le carreau la cause la plus sacrée du Monde arabe et musulman : celle de la Palestine. Depuis 45 ans que la cause sahraouie est pendante auprès des instances internationales dont le Conseil de sécurité comme étant un dossier de décolonisation. À n'en pas douter, nous sommes à la veille d'une deuxième phase de normalisation et ces rosie et émir-marionnettes de Netanyahou pour appliquer les ordres et réaliser les projets d'Israël dans le Monde arabe. Comme ils se sont ligués contre les Syriens, comme ils se sont ligués contre les Yéménites, les pays du Golfe sont en passe de rééditer le même scénario en se liguant contre le peuple sahraoui. Cette ineptie se déroule au moment de la violation par le Maroc, du cessez-le feu, en agressant militairement des civils sahraouis pacifiques, continuait, hier, de susciter une large vague d'indignation et de condamnation internationale. La France appelle à «tout faire pour éviter l'escalade». Pour sa part, l'Algérie appelle les deux parties, le royaume du Maroc et le Front Polisario, à faire preuve d'un sens de responsabilité et de retenue, et au respect, dans son intégralité, de l'Accord militaire N°1, signé entre elles et l'ONU», a ajouté le communiqué. La classe politique algérienne, mais aussi, des associations ont condamné vigoureusement l'agression, appelant l'occupant marocain à cesser immédiatement sa violation et le respect du cessez-le feu. L'ONU s'est dit, pour sa part, préoccupée par les conséquences que pourraient avoir les derniers développements au Sahara occidental à la suite de l'agression militaire marocaine, affirmant que la Mission pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) est «résolue» à mettre en oeuvre son mandat.
Le règlement du dossier sahraoui ne se fera pas dans la violence exacerbée des Marocains. La question est sensible, elle peut mener à l'embrasement de la région.
«La guerre a commencé», a déclaré Mohamed Salem Ould Salek, chef de la diplomatie de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), proclamée par le mouvement indépendantiste en 1976. «Le Maroc a liquidé le cessez-le feu», a-t-il ajouté en réaction à l'opération militaire lancée par le Maroc dans la zone-tampon de El Guerguarat, à l'extrême sud-ouest de l'ancienne colonie espagnole au statut encore non défini. Hier, les combats se poursuivaient au Sahara occidental. Le Front Polisario a affirmé en effet, hier, poursuivre les combats au Sahara occidental alors que plusieurs pays appellent à respecter le cessez-le-feu de 1991, après l'opération militaire lancée vendredi par le Maroc dans une zone-tampon de ce territoire disputé, à la frontière de la Mauritanie.

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