{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Présidentielle en Turquie

Sinan Ogan soutient Erdogan pour le second tour

Arrivé en troisième position lors du premier tour de la présidentielle en Turquie, voici une semaine, le candidat ultranationaliste Sinan Ogan a «choisi» de soutenir le président sortant, Recep Tayyip Erdogan pour le second tour fixé au 28 mai prochain. C'est, en tout cas, ce qu'affirment les médias locaux auxquels Ogan a adressé une déclaration formelle pour dire qu'il appelle à voter en faveur d'Erdogan, candidat de l'Alliance populaire. Malgré un score qui a surpris (il a obtenu plus de 5% des suffrages) Ogan qui était crédité par les instituts de sondage d'à peine 1% n'est pas vraiment le faiseur de roi qu'il prétend être, dans la mesure où Erdogan avait déjà frôlé la barre des 50% et qu'il va probablement récolter une bonne partie des voix obtenues par le turbulent outsider. Celui-ci avait fait une campagne centrée sur la question des réfugiés syriens dont il promettait le renvoi immédiat au cas où il serait élu. Conscient du fait que sa position ne sera pas déterminante dans le choix de sa frange électorale, le 28 mai prochain, il a déclaré:«Nous avons mené toutes sortes de consultations avant d'en arriver à cette dernière décision () que nous estimons être la meilleure pour notre pays et notre nation». Erdogan qui craignait un désaveu dans les régions affectées par le terrible séisme du mois dernier a, au contraire, drainé presque les deux tiers des suffrages de sorte que son handicap, si handicap il y a, pourrait se limiter au choix exprimé par les électeurs de la capitale Ankara et surtout ceux de la ville dont il a été le maire, Istanbul. Son parti, l'AKP, a été laminé lors des municipales précédentes et les pronostics pour le scrutin actuel n'incitent pas à l'optimisme. Il n'empêche, l'AKP garde cependant une majorité relative au Parlement et, là encore, on peut dire que le président sortant et son mouvement politique s'en sortent plutôt bien, compte tenu de la conjoncture économique difficile que traverse la Turquie depuis plus de deux ans. Les millions d'électeurs qui se rendront encore aux urnes, le 28 mai, après avoir donné le ton, le 14 mai déjà, paraissent avoir choisi la sécurité et la stabilité avant même de conforter Erdogan dans son fauteuil présidentiel que son rival, investi par une coalition de six formations politiques de l'opposition, Kemal Kiliçdaroglu, avait promis de déboulonner pour revenir à un système parlementaire. De ce fait, la promesse du chef du Parti républicain du peuple devient caduque et il lui faudra compter, tout autant que ses alliés de la coalition, avec le fait d'une AKP majoritaire au Parlement. Autant dire que la course à la présidentielle semble elle aussi déjà tranchée puisque le premier tour a donné Recep Tayyip Erdogan vainqueur au premier tour avec 49,52% des voix, face à Kilicdaroglu en deuxième position avec 44,88% tandis que Sinan Ogan, de l'alliance ATA, obtenait 5,17% des voix.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré