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Crise au Liban

Un accord «urgent» avec le FMI nécessaire, selon Josep Borrell

Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a estimé, hier, à Beyrouth que la seule solution pour le Liban, empêtré dans une crise économique inédite, était de passer un accord avec le Fonds monétaire international (FMI). M. Borrell a par ailleurs fait allusion à de possibles sanctions européennes contre des dirigeants libanais responsables de l'impasse politique qui aggrave le marasme économique et social. «Seul un accord urgent avec le Fonds monétaire international sauvera le pays de l'effondrement financier (...) et il n'y a pas de temps à perdre», a-t-il plaidé à l'issue d'une rencontre avec le président libanais Michel Aoun. L'UE est prête à soutenir le Liban «dès que le programme du FMI sera mis en place», a-t-il ajouté. Le Liban avait mené l'an dernier des négociations avec le FMI, bloquées en raison de divergences au sein de la délégation libanaise. «Nous avons les ressources et la volonté d'aider davantage, mais pour aider davantage, nous avons besoin d'un processus de réformes», a martelé le responsable européen. La communauté internationale, France en tête, ne cesse de réclamer depuis l'explosion tragique au port de Beyrouth - imputée à la négligence des autorités - un gouvernement de «mission» pour mener des réformes et ainsi débloquer une aide cruciale pour le pays, en défaut de paiement sur une dette colossale depuis mars 2020.0.
Mais plus de dix mois après la démission du gouvernement de Hassan Diab, les dirigeants continuent de faire fi de ces appels. «La crise à laquelle le Liban est confronté est une crise locale (...) pas une crise venant de l'étranger (...) faite par vous-mêmes, et ses répercussions sur la population sont très graves», a déclaré M. Borrell à l'adresse des dirigeants libanais. Plus de la moitié de la population libanaise vit sous le seuil de pauvreté, selon l'ONU. «Un gouvernement doit être formé et des réformes mises en oeuvre immédiatement», faute de quoi l'UE pourrait avoir recours à «des sanctions ciblées», a prévenu M. Borrell. En avril, la France avait déjà imposé des restrictions d'accès à son territoire à plusieurs dirigeants libanais, sans dévoiler leur nom, menaçant d'imposer des sanctions supplémentaires en cas d'impasse persistante. Le responsable européen doit rencontrer samedi plusieurs responsables, dont le Premier ministre désigné Saad Hariri et le président du Parlement Nabih Berri.

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