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L’attaque d’une mosquée au Burkina a fait 16 morts

Un couvre-feu imposé à la région

Un couvre-feu a été instauré dans la région du Sahel, au nord du Burkina Faso, où une attaque dans une mosquée à Salmossi a fait 16 morts, a annoncé hier le gouverneur, le colonel Salfo Kaboré. «Il est instauré sur toute l’étendue de la région du Sahel un couvre-feu de 45 jours, allant du 21 octobre 2019 au 4 décembre 2019», a écrit le colonel Kaboré dans un arrêté. Les horaires de cette mesure «renouvelable en cas de nécessité», varient d’une province à une autre, allant de «20h00 à 5h00 du matin». Dans un autre arrêté, le gouverneur a annoncé une restriction de la circulation des «véhicules de types tricycles et à deux roues à grosses cylindrées, c’est-à-dire de 125 cm3 et plus dans les provinces du Soum, de l’Oudalan et du Seno».Le Yagha, la quatrième province que compte la région du Sahel, était déjà concernée par une interdiction de circulation nocturne des engins motorisés. Vendredi soir, au moins 16 personnes ont été tuées et deux grièvement blessées dans une attaque contre une mosquée à Salmossi dans la province de l’Oudalan, à une vingtaine de kilomètres de Gorom-Gorom. Au Burkina Faso, «des confessions religieuses font de plus en plus l’objet d’attaques, terroristes, ces derniers temps dans notre pays où des fidèles sont assassinés en plein exercice de leur foi», a rappelé hier le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, dans un communiqué. Le 29 avril, un pasteur et cinq fidèles avaient été tués dans une église protestante à Silgadji, dans la commune d’Arbinda et le 12 mai, un prêtre du diocèse de Kaya et cinq fidèles avaient été tués dans une église catholique à Dablo.»Les religions sont des vecteurs de tolérance et ces attaques barbares et crapuleuses renseignent sur la nature de l’ennemi, que nous devons combattre, dans un engagement individuel et collectif de tous les instants», a indiqué le président Kaboré. «Ces attaques visent à fragiliser notre vivre-ensemble et la cohésion sociale», a-t-il estimé, exhortant «les Burkinabès de toutes confessions religieuses et toutes origines sociales et communautaires confondues, à rester unis et solidaires». Le Burkina Faso, un pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, est pris, depuis quatre ans et demi dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés terroristes, dont certains sont affiliés à Al-Qaïda et d’autres au groupe autoproclamé Etat islamique. Depuis début 2015, les attaques terroristes, de plus en plus fréquentes et souvent meurtrières, en particulier dans le Nord et l’Est, ont fait près de 610 morts.

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